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Les maisons de tolérance interdites aux mineurs

Publié le mardi 18 juin 2019  |  24 heures au Bénin
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© Autre presse par DR
La prostitution en Afrique noire
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Par un arrêté préfectoral, la fréquentation des lieux de tolérance est désormais interdite aux mineurs dans le département du Zou.
Un atelier de dissémination du document a réuni vendredi à Abomey les autorités administratives, judiciaires, les OSC et les promoteurs d’hôtels, tenanciers d’auberges et autres maisons de tolérance.

L’atelier a été financée par Plan international Bénin. Selon le préfet Firmin Kouton, il vise à assurer la dissémination de l’arrêté par une adhésion massive des promoteurs d’hôtels et autres lieux de tolérance, afin de protéger les enfants, surtout les filles mineures contre les abus sexuels.
Le préfet a expliqué que dans le cadre des réflexions menées afin de freiner le phénomène des grossesses en milieu scolaire dans le Zou, les structures compétentes ont relevé que les hôtels, les motels et autres lieux clandestins, servent de refuge pour ceux qui abusent des mineurs.
Il a mis l’accent sur les conséquences fâcheuses qui découlent de ces « actes ignobles », qui sont commis au vu et au su des responsables d’hôtels, de motels en violation de la déontologie qui régit ce secteur d’activité.
Il s’agit de grossesses précoces, de maladies sexuellement transmissibles, de déscolarisation des enfants, et autres.
Le département a enregistré, d’après les statistiques, 497 cas de grossesses en milieu scolaire au titre de l’année 2017-2018.
On dénombre dans le Zou environ 500 hôtels et motels, où près de 500 mineures sont abusées par jour, selon Firmin Kouton.
A travers l’arrêté du 20 mars 2019, portant interdiction de fréquentation des maisons de tolérance aux mineurs, le préfet appelle donc tout citoyen à dénoncer ces genres de comportements et surtout les lieux qui leur servent d’abris.
L’atelier a permis aux gestionnaires de maisons de tolérance et autres acteurs à approprier les textes et lois régissant leur profession, ainsi que leur contribution à la protection des droits humains et des enfants.
La phase répressive pour la violation des dispositions de l’arrêté démarre dans trois mois.
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