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Fort taux d’admissibilité au Bepc : En être fier ou s’en inquiéter ?

Publié le mardi 18 juin 2019  |  Matin libre
Examen
© Autre presse par DR
Examen de fin année scolaire au Bénin
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Le fort taux de réussite enregistré à l’examen du Brevet d’études du premier cycle (Bepc 2019) semble déjà susciter d’interrogations dans le rang des acteurs du secteur éducatif et autres. Si pour beaucoup, il faut se réjouir de l’impact d’une année scolaire sans grève, d’autres préfèrent rester sceptiques quant au fait que ces résultats reflètent véritablement le niveau des apprenants. Un post du syndicaliste et enseignant, Thierry Dovonou sur les réseaux sociaux semble bien révélateur du fait…

D’un pourcentage de réussite estimé à 28,63 en 2018, le taux d’admissibilité des candidats à l’examen du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) a presque doublé en 2019 soit un taux de 56, 72%. Des résultats très tôt vantés comme le résultat d’une année scolaire sans grève. Mais cette perception est encore loin de faire l’unanimité dans l’opinion publique. Dans un post qui a fait le tour des réseaux sociaux, le syndicaliste et enseignant, Thierry Dovonou s’en préoccupe. « Devons-nous être fiers de ces résultats ? Je pense que nous devons nous remettre en cause, littéraires (succès abusif) et scientifiques (échec abusif), tout le monde. Mêmes les autorités politiques. Je voudrais vraiment que nous aidions davantage ces enfants. Avec le Bepc, ils deviennent un problème pour la République », écrit ce responsable syndical de l’Unstb et acteur du secteur éducatif. Mais sa position semble plus précise quand il remet en cause les compétences de ces candidats déclarés admissibles. « Heureusement que le Bepc ne fait plus policier. Mais ils chercheront à devenir instituteurs, pour partager l’ignorance. Vous serez heureux que ces brevetés deviennent les instituteurs de vos fils ou petit-fils ? J’ai honte… », poursuit-il. Lorsqu’un enseignant arrive à faire une telle remarque, il y a bien matière à réfléchir quant au niveau des apprenants, nouveaux titulaires du diplôme du Brevet d’études du premier cycle. En attendant, le gouvernement en fait une communication en sa faveur et les parents d’élèves jubilent !



Aziz BADAROU
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