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Crise politique au Bénin: la France appelle «au calme et à la retenue»

Publié le vendredi 21 juin 2019  |  RFI
Bruxelles:
© AFP par BERTRAND LANGLOIS
Bruxelles: Ouverture de la conférence des Donateurs pour le développement du Mali
Mercredi 15 mai 2013. Siège de l’UE à Bruxelles. Une centaine de pays et d’institutions internationales se sont réunis à l’initiative de la France et de l’Union européenne, avec l’objectif de mobiliser près de deux milliards d’euros pour aider le Mali à sortir de la crise
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Alors que le procureur de la République du Bénin a annoncé que des « mesures coercitives » allaient être prises à l’encontre de l’ancien président Boni Yayi et que les violences post-électorales ont déjà fait plusieurs morts, la France appelle au calme et à la retenue de l’ensemble des parties.
Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a été interpellé, mercredi 19 juin, à l’Assemblée nationale par un député sur la situation politique dans le pays.

Menace sur les « acquis »

Pour le député français de centre droit, André Villiers, ce sont les « nombreux acquis » de la conférence nationale qui sont menacés au Bénin. Il revient sur les élections, les manifestations, la répression. Il interpelle le secrétaire d’État pour savoir quelles actions la France compte mener pour que ce pays « ne sombre pas dans un cycle de violences permanent ».

Jean-Baptiste Lemoyne lui répond en ces termes : « Très clairement, nous sommes préoccupés par la situation. Avec les États membres de l’Union européenne, nous avons publiquement émis des regrets forts concernant le déroulement des élections du 28 avril. Et nous avons eu à déplorer des morts et des blessés. Donc, nous appelons aussi très clairement au calme et à la retenue l’ensemble des parties. Ce n’est que dans un dialogue apaisé que les choses pourront avancer. Le président Talon, le 20 mai, a fait un discours à la nation. Il convient désormais que les mesures d’apaisement soient, dans les faits, mis en œuvre ».

Des sanctions ?

Le secrétaire d’État français a également évoqué l’existence des accords dits de Cotonou, qui lient l’Union européenne à l’Afrique, avec ses clauses relatives au respect de la démocratie et des droits de l’homme. Jean-Baptiste Lemoyne cite même l’article 96 qui prévoit une procédure de consultation et même des sanctions en cas de non-respect de ces principes, mais ne va pas plus loin : « Nous formons le vœu que cet esprit de Cotonou plus que jamais continue de souffler », conclut sobrement le secrétaire d’État.
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