Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Faits Divers
Article
Faits Divers

Lutte contre la criminalité faunique : Deux pointes d’ivoires saisies et deux présumés trafiquants arrêtés à Kandi

Publié le lundi 1 juillet 2019  |  Fraternité
Criminalité
© aCotonou.com par DR
Criminalité faunique au Bénin
Comment




Dame chance a lâché de nouveau deux individus qui sont dans le trafic illicite de trophées d’animaux intégralement protégés. Ils sont deux présumés trafiquants arrêtés par une équipe mixte a Kandi le jeudi 27 juin 2019 avec deux pointes d’ivoires. Cette arrestation, il faut le préciser est l’œuvre des agents de la Direction du Parc W de Kandi et des éléments de la Police Républicaine du commissariat central de la même localité avec la collaboration du programme Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore (Aalf-Benin).
Cette arrestation est la preuve que le dispositif qu’a mis en place le gouvernement pour que le Bénin ne soit plus un pays de transit des produits de faune n’a pas encore prouvé ses limites. Les forces de sécurité publique de concert avec les activistes veillent au grain pour la protection du patrimoine faunique national et régional.
Au regard de la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin et son texte d’application, nul n’a le droit d’importer, d’exporter, de réexporter ou de commercialiser des animaux sauvages ou leurs trophées et dépouilles en dehors des cas permis. Non seulement cette loi, mais aussi des conventions internationales telles que la CITES interdisent le commerce des trophées des espèces intégralement protégées comme l’éléphant. Il est évident que ces présumés trafiquants sont non seulement en conflit avec la loi mais aussi avec des conventions que le Bénin a ratifiées et devront répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes. Sans trahir aucun secret, ils risquent de payer une amende de 300 000 à 800 000F et/ou un emprisonnement de 6 mois à 5 ans dès que leur culpabilité sera prouvée.
La justice accompagnant avec fermeté la lutte contre la criminalité faunique au Bénin, saura jouer sa partition afin que ces individus servent de leçons aux autres réseaux de trafic qui malgré la sensibilisation répressive continue leur sale besogne.
C’est encore le moment de lancer un appel aux acteurs de la lutte pour qu’ils resserrent davantage leur rang afin d’accompagner le gouvernement dans sa volonté de protéger les espèces fauniques pour faire révéler le Bénin au monde par le tourisme.

Patrice SOKEGBE
Commentaires