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Débat d’Orientation budgétaire 2020 au parlement: Le gouvernement projette un taux de croissance supérieur à 8%

Publié le lundi 1 juillet 2019  |  L`événement Précis
Romuald
© aCotonou.com par DR
Romuald Wadagni, Ministre de l`Économie, des Finances et des Programmes de dénationalisation du Bénin
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Conformément à la directive 06/2009/Uemoa relative aux lois des finances et les articles 57 et 59 de la loi organique N°2013-14 du 27 septembre 2013 relative à la loi de finance (Lolf), le gouvernement a transmis au parlement le Document de Programmation Budgétaire, Economique et Pluriannuelle (Dpbep) et les Documents de Programmation Pluriannuelle des Dépenses (Dppd). De la présentation faite en plénière le vendredi 28 juin 2019 par la commission des finances et des échanges présidée par le député Gérard Gbénonchi, il ressort que le taux de croissance du Bénin pourrait dépasser 8,0% en 2020. Comme orientations économiques du budget de l’Etat 2020, le gouvernement entend rester conforme au programme d’Actions du Gouvernement (Pag) et aux engagements dans le cadre du Programme Economique et Financier avec le Fonds Monétaire International (Fmi). Entre 2020 et 2022, la politique publique en matière de dépense du gouvernement du président Patrice Talon sera axée sur la qualité de la dépense publique. Ce qui permettra concrètement de prioriser des projets phares dans l’exécution des investissements publics ; de consolider et de mettre à l’échelle des mesures sociales (Arch, cantines scolaires,…) ; de renforcer l’aménagement du territoire à travers l’amélioration des ressources transférées aux communes ; de soutenir des actions de renforcement de la sécurité et de la défense ; et de financer des élections en 2020 et 2021 tout en maîtrisant le déficit budgétaire et le niveau d’endettement. Selon le rapport de la commission des finances et des échanges, les ressources totales du budget général devraient afficher une hausse de 10,9% en moyenne annuelle sur la période 2020-2022. En 2020, elles s’afficheraient à 1 358,3 milliards FCfa contre 1 211,9 milliards FCfa en 2019, soit une hausse de 12,5%. Pour ce qui concerne les dépenses du Budget Général, elles connaitraient un taux de progression moyen de 7,6% sur la période 2020-2022.
Dans l’ensemble, les députés ont apprécié les efforts fournis par le gouvernement pour maintenir le cap de la croissance économique. Toutefois, ils déplorent le fait que cela ne se ressent pas dans le panier de la ménagère. Ils ont encouragé l’équipe du président Patrice Talon à continuer dans ce sens tout en diversifiant les cultures agricoles et en promouvant la transformation des agrumes. D’autres inquiétudes exprimées par les députés sont relatives à l’absence des mesures particulières en ce qui concerne le parc Pendjari. Selon le député Barthélémy Kassa« Si la petite industrie se meurt déjà, c’est que les prévisions qu’on fait ne peuvent pas être réalisées. »
En l’absence du ministre de l’économie et des finances et du ministre d’Etat chargé du plan et du développement, c’est le ministre de la justice et de la législation, Sévérin Quenum qui a répondu aux préoccupations des députés.
Au terme du débat général, les députés ont pris acte du rapport de la commission des finances en ce qui concerne les projections sur le budget général de l’Etat, gestion 2020.



Des députés dénoncent l’absence de Wadagni et Bio-Tchané au DOB

Les députés Nouhoum Youssouf Bida, Aké Natondé et Abdoulaye Gounou ne sont pas contents de l’absence du ministre de l’économie et des finances, Romuald Wadagni et le ministre d’Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané au débat d’orientation budgétaire (Dob). Ils l’ont clairement exprimé vendredi dernier lors du débat général au palais des gouverneurs à Porto-Novo. « C’est la première fois que je constate l’absence aussi remarquable des ministres concernés au débat d’orientation budgétaire », observe Abdoulaye Gounou. De son côté, l’honorable Aké Natondé estime que les membres du gouvernement concernés par ce dossier ne devaient pas être absents étant donné qu’ils savaient que ce débat devait se tenir dans cette période là.

Fidèle KENOU
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