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Intégration à la zone de libre-échange continentale africaine : Le Bénin dans un marché de 1,2 milliard de personnes

Publié le mardi 9 juillet 2019  |  Le Matinal
12ème
© Présidence
12ème sommet extraordinaire des Chefs d`Etats et de Gouvernement de l`Union Africaine
Niamey. Dimanche 07 Juillet 2019. Patrice Talon, président du Bénin lors de la signature de l`accord de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) à Niamey (Niger) sommet de l`Union Africaine
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A Niamey, le président Patrice Talon a pris part au 12ème Sommet de l’Union Africaine. A cette occasion, il a signé l’accord sur la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (Zlecaf). C’était dimanche 07 juillet 2019.

Le Bénin adhère officiellement à la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (Zlecaf). Au cours du 12ème sommet extraordinaire des chefs d’Etats de l’Ua auquel prend part le président Patrice Talon, le Bénin a signé l’accord de l’Ua consacré à la Zlecaf. L’annonce a été faite par Moussa Faki, président de la Commission de l’Union Africaine. En adhérant à la Zlecaf, le Bénin devient le 54ème pays africain à avoir signé cet accord de l’Union Africaine. La Zlecaf vise à favoriser l’intégration économique entre les pays du continent. Elle devrait permettre au commerce intra-africain de progresser de 33% après la suppression complète des droits de douane. La Zlecaf est entrée en vigueur depuis le 22 mars 2018. Presque tous les pays Africains y ont adhéré à l’exception de l’Erythrée, qui traine encore les pas. Samedi 29 juin 2019, Patrice Talon était au 55ème ordinaire des chefs d’Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à Abuja. Ce sommet a permis l’adoption du nom ECO pour la nouvelle monnaie de l’espace économique, qui entre en vigueur en 2020. Cette rencontre de Niamey a été également marquée par la présence du docteur Vera Songwe, secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique. Du haut de la tribune de l’Union Africaine, elle a fait savoir que le lancement de la zone de libre-échange représente une étape cruciale dans le développement multiforme de l’Afrique. « Quand je pense à la zone de libre-échange continentale africaine, je pense à un panafricanisme économique, une libération économique du continent, qui veut dire qu’on va s’intégrer davantage », a-t-elle précisé. Selon elle, la moitié du continent est jeune et est à la recherche d’un emploi. « Chaque année sur le continent on a besoin de 16 millions d’emplois. Avec la Zlecaf, nous pouvons diversifier nos économies. Avec la Zlecaf, on va ouvrir un marché de 1,2 milliard de personnes. Si nous prenons par exemple le bétail du Niger, on a un marché du cuir qui peut se développer. On aurait aussi un marché laitier. Le bétail lui-même est fortement demandé au Nigeria », a-t-elle souhaité. Il faut préciser que le Nigéria a également intégré la Zlecaf au même moment que le Bénin.

La Zlecaf, une adhésion inégalée

Par ailleurs, hier dimanche 7 juillet 2019, le Gabon et la Guinée équatoriale ont déposé leurs instruments de ratification portant à 27 le nombre de pays l’ayant ratifié. La première phase opérationnelle de la Zlec est officiellement lancée ce dimanche, à l’issue du sommet auquel 31 chefs d’État participent. « Nous avons le droit de nous féliciter de cette grande réalisation », a lancé l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le président en exercice de l’UA, tout en rappelant que « les efforts restent importants pour la mettre en œuvre et permettre l’augmentation des échanges africains, le développement de nos industries ». « L’amélioration de nos infrastructures sera primordiale pour le bon fonctionnement de l’accord », a-t-il précisé. « Ce protocole sur le libre-échange doit être accompagné d’un accord sur l’investissement et sur la propriété intellectuelle », a de son côté déclaré l’hôte du sommet, Mahamadou Issoufou.
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