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30ème édition de la Journée mondiale de la population : Le message de Bio Tchané

Publié le jeudi 11 juillet 2019  |  Le Matinal
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© aCotonou.com par CODIAS et Didier Kpassassi
Ambiance électorale le President du parti Alliance pour un Bénin Triomphant Abdoulaye Bio Tchane à Semè Pkodji
Semè Pkodji le 27 fevrier 2016. Le president Abdoulaye Bio Tchane à Semè Pkodji mobilise sa base pour la victoire du 06 mars 2016 au Bénin.
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En prélude à la célébration de la 30ème édition de la Journée mondiale de la population demain jeudi 11 juillet 2019, le ministre d’Etat chargé du Plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, a levé le voile sur les acquis et enjeux de cette journée. C’est à travers l’interview ci-dessous.

Le Matinal : « Monsieur le ministre d’Etat, qu’est-ce que la Journée mondiale de la population ?

Abdoulaye Bio Tchané : La Journée mondiale de la population, c’est une occasion dans l’année pour nous rappeler toute la problématique autour de la population dans notre pays, en Afrique et dans le monde. Depuis la fin des années 80, à l’initiative des Nations Unies, tous les pays célèbrent, le 11 juillet, la Journée mondiale de la population. C’est en effet, une bonne opportunité de se rappeler que derrière l’évolution de la population, il y a de vrais sujets. Par exemple, chez nous, les jeunes représentent plus de 70% de la population, c’est-à-dire des gens qui sont âgés de moins de 40 ans pour qui il y a beaucoup de problèmes d’emplois, d’éducation, de santé. Et donc, ce sont des sujets sur lesquels le gouvernement travaille tous les jours. C’est vraiment une bonne opportunité et je voudrais donc saisir cette occasion pour demander à tous ceux qui s’intéressent à cette question-là, qu’il s’agisse des professionnels, comme les démographes, de nous aider ce jour-là à réfléchir sur cette problématique dans notre pays.

Quel est le thème de la célébration de cette année ?

Alors cette année, nous célébrons aussi 25 ans après la Journée internationale de la population et la démographie. Donc, c’est aussi une date symbolique, mais cela nous permet aussi de réfléchir sur le thème principal qui est celui des promesses. Est-ce que les promesses qui ont été faites, il y a 25 ans sont tenues ? Est-ce que nous avons pu enregistrer des avancées importantes ? Bien sûr ! Qu’est-ce qu’il y a lieu de faire dans les années à venir pour profiter justement de l’évolution de la population, c’est-à-dire faire en sorte que cette évolution-là ne soit plus un obstacle pour nous parce que l’extrême jeunesse de nos populations peut être une opportunité ? Il faut réfléchir et faire en sorte que les obstacles qu’il y a aujourd’hui, les problèmes qu’il y a autour de ça (la santé, l’éducation, le coût de l’éducation, le coût de la santé) soient levés. Vous savez que notre objectif gouvernemental est de faire en sorte que l’accès à la santé soit universel, c’est-à-dire que tous les Béninois, où qu’ils soient, quel que soit leur âge, puissent avoir accès aux soins de santé primaire sans difficulté. Et donc, pour y arriver, il faut effectivement intégrer ces dimensions-là dans les sujets de développement les plus importants.

Qu’avons-nous fait exactement des recommandations et résolutions de ces promesses de cette conférence internationale au Bénin ?

Alors, on a fait pas mal de choses. Parce que déjà depuis 25 ans, tous les 11 juillet, nous célébrons cette Journée internationale de la population et la démographie. Mais, au-delà de cette célébration, vous noterez que des sujets aussi importants que les dividendes démographiques sont devenus des sujets importants chez nous. Beaucoup de journalistes sont désormais au fait de la problématique des dividendes démographiques. Et au-delà des journalistes, il y a les activistes qui réfléchissent là-dessus et nous voulons effectivement faire en sorte que l’évolution de notre population, notamment la jeunesse soit un avantage pour nous. Et pour cela, nous avons, par exemple, développé depuis quelques semaines. C’est le projet Sweed qui va s’attaquer à un aspect important de cette problématique-là qui est l’autonomisation des femmes et bien-sûr les dividendes démographiques. Quand vous regardez autour de vous, dans les quartiers de ville, comme dans les villages, vous noterez qu’il y a effectivement un sujet autour du développement, autour des questions démographiques, autour de l’extrême jeunesse de la population, autour de l’accès des jeunes femmes à la planification familiale.

Après 2019, que ferez-vous exactement de ces différentes thématiques?

Alors, après 2019, nous allons continuer parce que nous célébrons cette année 25 ans. Il y aura une grande conférence vers la fin de l’année pour réfléchir encore plus sur cette problématique à l’échelle nationale. Mais, à l’échelle internationale, au niveau des Nations Unies, en ce moment-là, nous allons contribuer, avec d’autres pays africains et d’autres pays, à la réflexion sur ce que deviendra la population mondiale à l’horizon 2030 ou à l’horizon 2050. A l’horizon 2050, à l’échelle africaine, nous savons que notre population va doubler. Cet horizon-là, il y aura plus de jeunes en Afrique et partout ailleurs dans le monde. C’est un enjeu majeur. Que faisons-nous pour être parmi les bénéficiaires de cette évolution ? Cette question aussi va être discutée à l’occasion de cette conférence à laquelle nous serons tous invités.

Je vous remercie.

Pour Le Matinal Odi I. Aïtchédji
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