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Le Matinal N° 4224 du 11/11/2013

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Assemblée nationale:15 députés Fcbe en instance de lâcher Yayi
Publié le mardi 12 novembre 2013   |  Le Matinal


Ouverture
© AFP par SEYLLOU
Ouverture de la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA
Jeudi 24 octobre 2013. Dakar. Plusieurs chefs d`Etats sont arrivés à Dakar où ils prendront part à la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA et au sommet extraordinaire de la CEDEAO.Photo : Boni Yayi, président du BENIN


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Après la création du groupe parlementaire de l’Honorable Candide Azannaï, d’autres députés-Fcbe (Forces cauris pour un Bénin émergent) s’apprêtent à rejoindre l’opposition à l’Assemblée nationale. Objectif : agrandir le cercle des antirévisionnistes au Parlement. Ils sont une quizaine.

La saignée se poursuit au sein de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale. Au lendemain de la création du groupe parlementaire ‘’Cohésion nationale et paix’’ de Candide Azannaï, une quinzaine de députés de la mouvance présidentielle s’apprêtent à quitter le navire-Fcbe. Ils proviennent de divers horizons politiques. De sources proches, ils feront dans les jours à venir une déclaration officielle à l’hémicycle pour concrétiser leur rêve. Ils entendent ainsi afficher publiquement leur farouche opposition à la révision de la Constitution du 11 décembre 1990. Des informations indiquent que toutes les négociations pour les maintenir dans le giron du régime en place ne sont pas rassurantes. A l’instar des compagnons de lutte de l’Honorable Candide Azannaï, on informe que ces députés, se révoltent contre le caractère opportuniste de la révision constitutionnelle et les tares du régime en place. A cet effet, de sources généralement bien informées, on apprend qu’ils entendent contribuer à la mise en place d’un front politique contre les menaces des libertés démocratiques, la mauvaise gouvernance et le harcèlement des opérateurs économiques nationaux.

Perte de la majorité parlementaire

A l’allure où vont les choses, le Président Yayi Boni est en passe de perdre la majorité à l’Assemblée nationale. Et pour cause ! Le Parti du renouveau démocratique (Prd), l’Union fait la nation (Un) et le groupe parlementaire ‘’Cohésion nationale et paix’’ de Candide Azannaï pèsent ensemble 27 députés opposés à la révision de la Constitution. Ce nombre vient s’ajouter aux 09 députés du groupe parlementaire ‘’Nation et développement’’ de Rosine Soglo dont la position contre le projet de révision n’est plus à démontrer. En somme 36 députés antirévisionnistes à l’Assemblée nationale. Avec la prochaine vague de démissions chez les Fcbe, on aura à coup sûr une cinquantaine de députés sur 83 contre le projet de révision de la Constitution, sans oublier d’autres dont les positions ne sont pas rassurantes pour le Pouvoir du Président Yayi Boni sur la question. D’office, le gouvernement est sur le chemin de perdre sa majorité mécanique à l’Assemblée nationale. Les conséquences d’une telle situation risquent d’être incalculables pour le gouvernement. La première est que le projet de révision de la Constitution du 11 décembre 1990 aura du plomb dans l’aile et donc rangé au placard. D’autres projets de l’Exécutif pourront subir le même sort comme ce fut le cas à la cinquième législature où le Chef de l’Etat est souvent contraint à la prise d’ordonnances pour faire voter le budget général de l’Etat et les accords de ratification. En de pareilles circonstances, c’est le Président de l’Assemblée nationale, Mathurin Nago qui en fait beaucoup plus les frais. On a encore en mémoire le rejet de ses multiples rapports d’activités. Donc, sans gagner les élections législatives de 2011, l’opposition a actuellement plus de chances pour faire main basse sur le Palais des gouverneurs à Porto-Novo au grand détriment de Yayi Boni dont le Budget général de l’Etat, exercice 2014 pourrait être le premier à passer à la trappe.

Jules Yaovi Maoussi

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