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Félix Sohoundé Pépéripé: « Ma distinction est le couronnement de ma présence à treize phases finales »

Publié le lundi 15 juillet 2019  |  La Nation
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Présent en Egypte, à l’occasion de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can), le journaliste sportif béninois, Félix Sohoundé Pépéripé, était à sa treizième participation. Son mérite a été célébré, samedi 13 juillet dernier, au Centre olympique national du Caire, en Egypte, par l’Association internationale de la presse sportive (Aips) présidée par l’Italien Gianni Merlo, en collaboration avec l’Aips Africa dirigée par le Nigérian Obi Mitchell. A la fin de la cérémonie organisée en marge de la Can et présidée par le ministre égyptien des sports, Ashraf Sobhi, il a bien voulu partager ses impressions.

La Nation : Vous venez d’être récompensé pour votre mérite et la fierté de la presse sportive du Bénin. Quel est le sentiment qui vous anime à la sortie de cette cérémonie de distinction ?

Pépéripé : C’est une cérémonie organisée pour primer les journalistes africains et internationaux ayant couvert au moins dix phases finales de la Can. Dénommée Aips Journalistes sur le podium, elle vise à honorer les vétérans de la profession. C’est pour la première fois qu’elle a lieu en Afrique. Je suis aujourd’hui à ma treizième participation. Ma première participation, c’était au Burkina Faso. Et depuis, j’ai été présent à tous les rendez-vous. C’est avec beaucoup de plaisir que l’Aips, en collaboration avec l’Etat égyptien, a décidé d’organiser à l’intention de ces valeureux journalistes qui couvrent de façon régulière la phase finale de la Can, depuis 20 ans, l’évènement ayant lieu tous les deux ans. Vous comprenez la fierté qui m’anime à cet instant. C’est le couronnement des efforts consentis au cours d’une carrière qui a démarré, il y a plusieurs années déjà.

Quels conseils avez-vous à prodiguer aux jeunes journalistes qui veulent bien suivre votre exemple ?

Aux jeunes qui veulent emboîter mes pas, il leur faudra être persévérants et avoir de la passion pour le métier qu’ils exercent. On ne devient pas un grand journaliste sportif sans chercher à couvrir les grands évènements sportifs. C’est de cela qu’il s’agit. Ceux qui veulent vraiment évoluer, doivent aller à l’école des aînés et respecter le b.a.-ba du métier.

En tant que directeur de la Communication de la Fédération béninoise de football et parlant de prestations, comment avez-vous trouvé celles des journalistes béninois présents en Egypte pour la couverture médiatique de la Can ?

Prochainement, il va falloir mieux organiser le voyage des journalistes sportifs au Bénin. Ici, chacun d’eux a essayé de faire de son mieux pour relayer les informations en direction du pays. Chacun de nous exerce le métier à sa manière. On ne peut pas interdire à un journaliste de dire ce qu’il pense, pourvu que ce dernier respecte les règles de déontologie qui régissent le métier. Les confrères présents à cette compétition ont certainement appris beaucoup de choses qu’ils ne connaissaient pas avant. Je remercie le gouvernement pour les avoir aidés à effectuer ce déplacement. Ce n’était pas évident, car ce ne sont pas tous les pays qui le font.

Commencée depuis le 21 juin dernier, la compétition a abordé depuis hier, sa dernière ligne droite avec ses matches de demi-finale. Comment est-ce que vous trouvez son niveau ?

Jusqu’à cette étape de la compétition, nous avons eu droit à des matches de très bon niveau. Il y a eu un nivellement des valeurs. Par leurs prestations, des pays considérés hier comme des petites nations de football ont agréablement surpris. Vous conviendrez avec moi, que le Bénin et ses Ecureuils forceront désormais le respect sur le continent africain. Ils ont réussi vaille que vaille à se tirer d’affaire. Atteindre le stade des quarts de finale, ils l’ont fait en affrontant de très gros morceaux. Avec les
Baréa de Madagascar qui étaient pourtant à leur première participation à une phase finale de la Can, les Ecureuils du Bénin ont essayé de bousculer la hiérarchie. C’est vrai que dans une compétition, tout peut arriver. Et, c’est ce à quoi nous assistons à Egypte 2019, depuis le début de la compétition. Si ce ne sont pas les errements de quelques arbitres que nous ne pouvons que déplorer, c’est la satisfaction totale. Mais avec l’entrée en jeu du Var, nous espérons voir leurs prestations s’améliorer.

Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori
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