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Décrispation de la crise sociopolitique: Le Président Soglo invite le Chef de l’Etat à satisfaire les préalables au dialogue

Publié le mercredi 17 juillet 2019  |  L`événement Précis
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© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Les forces politiques de l’opposition ont décidé de se constituer une liste unique pour affronter les législatives d’Avril 2019
Cotonou le 16 janvier 2019. Les forces politiques de l’opposition ont décidé de se constituer une liste unique pour affronter les législatives d’Avril 2019
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Suite à l’annonce du Président de la République, Patrice Talon, invitant certains partis à une séance de concertation à la Marina, le 15 Juillet dernier, l’ancien Chef de l’Etat Nicéphore Dieudonné lui a adressé une lettre ouverte dans laquelle, il l’a convié à satisfaire un certain nombre d’exigences avant tout dialogue franc et sincère avec la classe politique. En effet dans cette correspondance, Nicéphore Dieudonné Soglo exige l’annulation des élections législatives exclusives du 28 avril 2019, ainsi que l’abrogation des lois portant charte des partis politiques et le code électoral, la loi portant code pénal, la loi portant exercice du droit de grève au Bénin, les lois portant création de la Criet et la loi portant code numérique. A ces préalables s’ajoutent d’autres qui tiennent véritablement à cœur l’ex Chef de l’Etat, Nicéphore Dieudonné Soglo. En effet, il plaide pour que toutes les personnes victimes mortes et blessées dans la crise électorale qui a secoué le pays depuis février 2019, soient annoncées au peuple, et que les responsabilités soient situées pour ce qui est des donneurs d’ordre. En outre, il demande la remise en liberté de toutes les personnes arrêtées pour les événements des 1er et 2 mai à Cotonou, Kandi, Parakou, des 9 et 10 juin 2019 à Tchaourou et Savè, des jeunes arrêtés officiellement pour « attroupement non armé non autorisé », mais en réalité appartiennent à des Organisations et Partis d’Opposition. Aussi demande-t-il « que tous ceux absents du territoire national ou en détention et qui devront de ce fait manquer au chantier de construction de notre pays, parce que contraints par les lois instituées, soient libres de revenir dans leur foyer et dans le pays pour participer à ces échanges directs, francs et constructifs au profit de notre bien commun le Bénin. Ce qui nécessite, à le croire, la prise d’une mesure d’amnistie. Pour finir, il a souligné que « sans ces préalables, aucune rencontre pour concertation n’est envisageable ».

Laurent D. Kossouho
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