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Le point de passage des ministres pour la journée du mardi 12 novembre 2013
Publié le mercredi 13 novembre 2013   |  24 heures au Bénin


Raphaël
© Autre presse par DR
Raphaël Edou, ministre de la Décentralisation, de la Gouvernance locale, de l’Administration et de l’Aménagement du Territoire (MDGLAAT)


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Raphael Edou, ministre de l’environnement, du changement climatique et
du reboisement


Le budget que nous venons de présenter est d’un montant de 12 milliards f Cfa dont trois milliards consacrés au fonctionnement. Les grandes orientations, c’est premièrement la mise en œuvre de ce projet 10 millions d’âmes, 10 millions d’arbres. Ce programme comporte trois composantes. La première composante, c’est la bonne préparation des pépinières. On est entrain d’organiser ça commune par commune pour des spécificités de chaque région, parce qu’on ne va pas mettre les mêmes essences forestières partout. La deuxième chose, c’est l’étape du reboisement, de la plantation même qui doit pouvoir se faire sur tout
le territoire avec la participation de tout le monde. C’est une mobilisation générale avec les communes. La dernière composante, c’est bel et bien l’entretien et le suivi de ces plants. Les 10 millions d’arbres. C’est chaque année. Un deuxième élément essentiel de ce budget, c’est la lutte contre les changements climatiques.

Nous devons pouvoir nous adapter et quand on parle de l’adaptation, il s’agit de
quoi ? Alors nous avions avant 120 jours de pluies, mais nous avons aujourd’hui moins de 80 jours. Ça veut dire que si nous ne trouvons pas pour notre agriculture des plans adaptés et une technique agricole appropriée, et bien, on pourrait passer à côté. Avant, on n’avait pas assez d’inondations comme actuellement. Il faut pouvoir tenir compte de ces éléments et choisir en conséquence les techniques en matière d’énergie comme en matière d’agriculture. Nous avons également prévu au niveau de ce budget, la lutte contre la pollution atmosphérique, parce que le premier rôle du ministère de l’environnement, c’est de veiller sur la pollution de l’air, de l’eau et de nos sols. Il faut faire en sorte que dans le temps l’air que nous respirons puisse être vraiment de l’air sain. Nous avons dans ce cadre là, prévu un meilleur réglage des véhicules qui polluent et aussi un meilleur suivi des recommandations des études d’impact environnemental.

Parce que dans les activités que nous menons et qui produisent de la pollution, nous devons faire tout possible pour les maîtriser et réduire la pollution de manière générale dans le pays. Nous devons prendre des rigueurs à travers la mise en œuvre de ces recommandations, veiller de telle sorte qu’au niveau de nos villes qu’il y ait moins de pollution. La question de l’environnement, c’est une question essentielle, une question de suivi. Nous avons l’obligation chacun de nous à s’engager pour la protection à travers une meilleure sensibilisation de nos enfants et de tout le monde dans le pays

Françoise Assogba, ministre de la micro finance


Le budget dédié au ministère en charge de la micro-finance et l’emploi des jeunes, s’élève à peu près à 11,6 milliards contre 11,8 milliards en 2013. Il y a une diminution d’environ 7%. Par rapport aux innovations, vous savez que la question de l’emploi est une question primordiale. Et comme nous l’avons déjà dit, 2014 sera consacré pour la promotion de l’emploi. Et dans ce budget, le gouvernement a dégagé 60 milliards FCFA. La question qui se pose, les
gens voulaient voir les 60 milliards au niveau de notre ministère parce qu’on se dit que c’est le ministère en charge de l’emploi. J’ai répondu que la question de l’emploi est une question transversale qui intéresse plusieurs autres ministères. Donc pour avoir les 60 milliards, il faut parcourir environ neuf autres ministères surtout le ministère de l’artisanat. Vous savez que quand on parle de
l’emploi, nous avons les artisans.

Pour qu’il y ait d’emploi, il faut qu’il y ait d’abord une formation. On dit promotion de l’emploi ; il faut d’abord former. Nous avons aussi un montant substantiel pour la formation de nos jeunes. Si ces jeunes ne sont pas bien formés, nous, on ne pourra pas les utiliser ; on ne pourra pas les orienter pour qu’ils puissent trouver un emploi. En fait, nous sommes chargés de l’orientation, de l’assistance et en même temps de l’accompagnement de nos jeunes pour qu’ils puissent s’insérer dans le tissu économique.

Les députés ont fait des observations et il y a eu beaucoup de contributions et par rapport à la problématique, nous n’avions pas la même lecture. Leur lecture, c’est que les 60 milliards devraient être logés dans notre ministère. Mais nous leur avons dit non et qu’il s’agit d’une question transversale. Ils ont eu tous les détails.


Fatouma Amadou Djibril, ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la pêche


« Si nous voulons aller vers le développement, nous devons encourager l’exportation. Nous pouvons garantir une sécurité alimentaire à tous les béninois avec une production de maïs de 1.300.000 tonnes. Notre budget s’élève à plus de 59.978 millions » « Le Budget de ministère de
l’Agriculture de la pêche et de l’élevage, s’élève à plus de à 59. 978 millions FCFA. Les orientations du budget 2014, de notre ministère, tiennent compte des objectifs que nous nous sommes fixés dans le document de plan stratégique de relance du secteur agricole, et des grandes orientations du gouvernement. 1er point ; nous avons tenu compte de l’amélioration des semences, des rendements et de l’augmentation de la productivité, au total, de l’augmentation de la production agricole.

Point 2, de la diversification des filières agricoles, de l’entrepreneuriat agricole et du retour des CARDER au moment de la décentralisation, de la déconcentration. Les députés ont beaucoup apprécié les grands axes de notre budget. Vous savez que en 2012, nous avons été primé par la FAO, parce que le Bénin à réduit la pauvreté de 22% à 8%. C’est même dit que nous avons atteint l’échéance des OMD N°1, avant même 2015. Au niveau de la culture d’exportation le coton ; l’année passée, nous avons eu 240.000 tonnes, plus que la campagne 2011-2012. C’est dire que nous allons augmenter les cultures de rente de façon à générer beaucoup de devises dans notre pays. Si nous voulons aller vers le développement, nous devons encourager l’exportation.

Au niveau de certaines cultures aussi, les députés on été vraiment contents en entendant par exemple, qu’au niveau du maïs, nous avons atteint une production de 1.300.000 tonnes, or pour la sécurité alimentaire, déjà à 900.000 tonnes, se problème est résolu, et nous pouvons garantir une sécurité alimentaire à tous les béninois. Au niveau de la culture de manioc, nous sommes premiers au niveau de l’Uemoa et deuxième après le Nigéria. C’est dire donc, que le projet PDRT a porté ses fruits et aujourd’hui, nous pouvons nous féliciter de garantir la sécurité alimentaire à tous les Béninois. Je parlais de promotion de l’entrepreneuriat agricole. Regardez dans la vallée du Niger, à Karimama et à Malanville, nous avons installé plus de 7200 jeunes.
Aujourd’hui, cela a induit un effet d’échelle. Nous avons près de 30.000 exploitants dans cette vallée là. Pour les quatre(4) autres vallées qui restent à savoir : la vallée de l’Ouéme, la vallée du Mono-Couffo, il y a des projets, et je crois qu’avec ses projets, nous allons installer beaucoup de jeunes. Mais la priorité est donnée aux agriculteurs modernes, aux agriculteurs sortis des centres Songhaï. Vous savez que les centres de Zangnado et de Kétou sont opérationnels, et nous allons créer d’ici à là, 7 autres centres de promotion des jeunes. Et je crois que nous allons ainsi vers la promotion de l’entrepreneuriat agricole.

Christian Soussouhounto, Ministre de l’urbanisme de l’habitat et de
l’assainissement


Je crois que pour 2014, le budget du ministère de l’urbanisme de l’habitat et de l’assainissement, est un budget qui s’élève à environ 26 milliards FCFA. Il se décompose sur un certain nombre de programmes phares, qui tiennent à cœur non seulement au chef de l’Etat, mais qui tiennent à cœur aussi au ministère dont nous portons la charge. Ces programmes ont trait par exemple à l’assainissement dans toutes nos communes ; nous en n’avons 77. Vous savez, c’est par pour rien que tout en décomposant l’ex Mehu, le chef de l’Etat à ajouté le département assainissement à notre ministère. L’assainissement doit s’entendre aussi bien, l’alcalisation que le pavage et l’écoulement de nos eaux fluviales. Mais aussi, la gestion des déchets solides ménagers, la salubrité pour tout dire dans nos communes. Il va falloir que nous puissions nous y pencher ensemble avec nos communes. Il y a aussi le programme lié à la construction et à l’habitat. Vous connaissez désormais le programme des logements sociaux et des logements économiques.

C’est pour permettre une accélération dans l’urbanisation mais aussi, pour atteindre les objectifs, notamment l’objectif 7 des OMD. Le chef de l’Etat y tient et nous avons inscrit des ressources à cet effet dans le budget exercice 2014. Il a bien entendu tout ce qui concerne la gestion quotidienne et du personnel et le mécanisme de suivi évaluation, le mécanisme des résultats que nous sommes tenus d’avoir au niveau de nos ministères.

La gestion assez sur les résultats. Donc, c’est au tant de préoccupations majeures et le chef de l’Etat nous a surtout dit que indépendamment de ce qu’on n’aura retenu ensemble avec le gouvernement, il va falloir que chaque ministre puisse essayer de réfléchir, de prendre des initiatives.

Et dans ce sens, nous avons et nous tenons à faire en sorte que nous puissions avoir davantage de visibilité, pour essayer d’assainir nos berges lagunaires et d’essayer aussi de reloger ceux qui ont été sinistrés au niveau de Xwlacodji ou d’Abokicodji dans un périmètre que nous auront délocalisés. Cela peut être hors de Cotonou, pour essayer de les loger à travers un partenariat public-privé. Nous tenons aussi à créer un autre pôle urbain autour d’une ville où les études sont en cours.

Nous tenons enfin à ce que, le code foncier qui a été adopté par nos députés, et qui constitue un outil très important de développement et qui a été aussitôt promulgué par le chef de l’Etat, sa mise en œuvre avec les textes de vulgarisation, avec l’appropriation par nos populations, nos communes à la base, devienne une réalité. Et avec le décret qui doit consacrer la création de l’ANDF Agence Nationale du Domaine et du Foncier. C’est au tant de chose qui sécurise les terres chez nous. C’est au tant de chose qui contribue énormément au développement. Les députés étaient entièrement en phase avec les objectifs du gouvernement, excepté qu’ils ont trouvé que les ressources dont nous disposons soit à même de nous permettre d’atteindre ces objectifs là. Ils ont promis de travailler à ce que nous puissions avoir davantage de marge de manœuvre et nous les en avons remerciés au passage.

Denis Ali YERIMA, Ministre de la Défense nationale

Je crois savoir que les dispositions seront prises dans le cadre de l’exécution de ce budget 2014 pour renforcer la sécurité maritime que la sécurité au niveau de nos frontières et sur le plan national »

Les béninois auront raison d’être en sécurité l’année prochaine parce que lorsque nous lisons le projet de budget de l’année 2014, il y a une augmentation de l’ordre de 26, 7% par rapport au montant qui avait été accepté et accordé au cours de l’année 2013. Pour ce concerne les grandes orientations, nous avons opté pour le renforcement du réseau sécuritaire aussi bien sur le plan national que sur le plan régional et sous-régional. Je crois savoir que les dispositions seront prises dans le cadre de l’exécution de ce budget 2014 pour renforcer la sécurité maritime que la sécurité au niveau de nos frontières et sur le plan national.

Et nous le ferons bien évidemment en lien et en étroite collaboration avec le ministère en charge de la sécurité publique et de l’intérieur. Puisque depuis un certain temps, nous développons avec mon collègue de l’intérieur, ce partenariat là et des collaborations des forces qui puissent nous permettre de sécurité en temps réels aussi bien les personnes que les biens sur le territoire national. Des efforts seront fournis et seront poursuivis au cours de l’exercice budgétaire de 2014 dans le sens du renforcement de nos capacités opérationnelles et managerielles des forces dont nous avons la charge. Et comme vous le savez, pour une mission, il faut des hommes.

C’est pourquoi au niveau des ressources humaines, nous avons prévu de mettre un accent particulier quant au renforcement de leurs capacités en terme d’intervention que de leur formation pour que nos forces de défense nationale et le personnel militaire puissent se sentir mieux et que l’Etat investit dans le cadre de l’amélioration de leur conditions de vie et de travail. La question des moyens roulants a été une recommandation de la représentation nationale à l’endroit de mon ministère. Et pour le compte de l’année 2014, il a été décidé de reconduire cette recommandation là. Le renforcement des capacités de nos brigades de gendarmerie en termes de mise à disposition de matériels roulants et en termes de construction des brigades de gendarmerie pour la sécurité des personnes et des biens. Il y a eu également des recommandations dans le sens de la réorientation des efforts qui seront fournis pour la reconstruction des hôpitaux. Puisqu’il avait été recommandé l’année dernière que le ministère mette les moyens et oriente ses efforts pour la construction des hôpitaux dans chaque département. Nous savons qu’aujourd’hui, c’est au niveau de Cotonou que nous avons un hôpital des Armées et à Parakou également.

Les députés avaient voulu également ; en tenant compte du meilleur fonctionnement et du caractère opérationnel de ces hôpitaux, que les hôpitaux soient construits au niveau des autres départements. Sur la base du constat qui a été fait, il a été décidé de ne plus réorienter nos efforts vers la construction des hôpitaux d’instruction des Armées mais plutôt vers le renforcement de ceux déjà existant, c’est-à-dire réorienter les crédits vers le renforcement des capacités opérationnelles des hôpitaux d’instruction des Armées de Parakou et de Cotonou et voir dans quelle mesure construire quelques centres médico-sociaux au niveau des autres communes.

Le budget a connu un accroissement de 26% au niveau des dépenses en capital et de 8,29% au niveau du budget global. Le crédit qui avait accordé était de l’ordre de 42 milliards 488 millions 793 mille de francs Cfa. Ce crédit passe pour le compte de l’année 2014 à 45 milliards 976 millions de francs Cfa. »

Propos recueillis par Nicaise AZOMAHOU

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