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Bénin-célébration du 1er Août: l’invite de Théophile Yarou à Talon

Publié le mardi 30 juillet 2019  |  beninwebtv
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© Autre presse
Le ministre de la défense nationale, Robert Théophile Yarou
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A la veille de la célébration de la fête nationale du Bénin, l’ancien Ministre de Boni Yayi, Théophile Yarou invite le Président Patrice Talon à poser un acte fort pour la décrispation de la tension sociale. C’est à travers un post, ce lundi 29 juillet 2019 sur sa page Facebook.

Le Bénin s’apprête à célébrer le 1er Août prochain, le 59ème anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Contrairement aux années antérieures, cette fête nationale intervient dans un contexte un peu particulier marqué par l’absence des partis politiques de l’opposition aux dernières élections législatives.

Des élections qui ont conduit à des violences post électorales avec à la clé d’importants dégâts matériels, de pertes en vies humaines et plusieurs arrestations dans le rang des manifestants.
A l’instar du Comité de soutien aux détenus et exilés politiques (Csdep) lors de sa dernière sortie, l’ancien Ministre de la défense nationale, Théophile Yarou pense que le 1er Août est le jour de la célébration de la liberté.

Soucieux donc de la situation qui prévaut actuellement dans le pays, le premier Secrétaire exécutif national adjoint du parti Force Cauris pour un Bénin Émergent (Fcbe) invite le chef de l’Etat, Patrice Talon à poser un acte fort pour un retour à la paix au Bénin.
“Et si le Président Talon posait un acte fort en faveur de la paix pour rendre à certains compatriotes leur liberté?”, s’interroge-t-il sur sa page officielle. Cette interrogation s’apparente à une demande de l’ancien Ministre à l’endroit du chef de l’exécutif béninois.

Mais lors de sa dernière rencontre avec certaines formations politiques en souffrance de personnalité juridique, le chef de l’État ne reconnaît pas qu’il y ait au Bénin de détenus politiques encore moins d’exilés politiques. Car, selon lui, les détenus sont de droit commun et tous les exilés ne sont que des fugitifs.

Sera-t-il sensible donc à ce énième appel dans le cadre du dialogue politique annoncé pour le dégel de la crise?
Les heures à venir édifieront davantage les uns et les autres.

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