Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



La Presse du Jour N° 2010 du 12/11/2013

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Correction de la Lépi : Sacca Lafia persiste pour 2014
Publié le mercredi 13 novembre 2013   |  La Presse du Jour


Abdoulaye
© Autre presse par DR
Abdoulaye Bio Tchané,


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les langues se sont déliées à l’occasion de la visite du président Abdoulaye Bio Tchané au Cos-Lépi, le lundi 11 novembre 2013. Les déclarations du président du Cos-Lépi à cette circonstance devraient apaiser ceux qui veulent d’une correction à la va-vite de la liste électorale.
Le président de la République n’aura pas la liste électorale permanente informatisée corrigée au moment voulu ; c’est-à-dire au plus tard la fin de l’année en cours. Il devra alors commencé à apaiser la communauté internationale qui, selon le Chef de l’Etat, lors d’une séance de travail du lundi 14 octobre 2013 au palais de la Marina, ne voient pas d’un bon œil la non organisation à bonne date des élections locales. C’est justement à cause du « retard » qu’accuse la correction de la Liste électorale permanente informatisée que Boni Yayi a fait tenir cette séance de travail afin que les solutions idoines soient trouvées pour « aller plus vite ». Ne pas organiser les élections locales, communales et municipales en 2013, selon le président de la République lors de ladite séance, serait inconcevable. D’emblée, Yayi s’est ligué contre le chronogramme du Cos-Lépi qui projette la fin de ses travaux pour janvier 2014 au plus tôt. Un peu moins d’un mois après cette séance de travail, le Cos-Lépi n’a pas bougé de cette projection. En recevant Abdoulaye Bio Tchané le lundi 11 novembre 2013, l’honorable Sacca Lafia a réitéré la position du Cos-Lépi qu’il dirige>

«…Je voudrais réaffirmer notre détermination à conduire le processus jusqu’au bout, en toute transparence et en toute quiétude pour les citoyens. Je voudrais dire aux Béninois de se rassurer ; il n’y aura rien de mystique qui se passera. Nous avons promis la liste pour le 16 février ; mais dans le meilleur des cas, on l’aura le 16 mars. Et peut-être un peu plus tard si on n’a pas les ressources le moment venu. ».

Pas de Lépi bâclée

Des propos du Cos-Lépi, on retient que le processus sera dans les règles de l’art afin que le Bénin dispose d’une Lépi enfin acceptée de tous. Il fait donc fi de la volonté des maires « cauris » qui, curieusement, sont fatigués de voir prolonger leur mandat. De ce fait, une délégation des 60 maires de la mouvance est récemment allée faire part au président de l’Assemblée nationale de sa volonté que la correction de la Lépi aille vite et que les élections se tiennent au plus vite. Là, c’est un paradoxe de voir des responsables fatigués du pouvoir qu’ils détiennent. Attitude que d’aucuns qualifient déjà de suspecte. Les maires cauris n’arriveront donc pas à faire fléchir le Cos-Lépi, pas plus que le Chef de l’Etat.

Un budget insuffisant ?

En plus des pressions venant de toutes parts, le Cos-Lépi devra encore faire avec le budget que lui imposerait le gouvernement. Selon des sources généralement bien informées, des 9 milliards de budget remanié dont le Cos-Lépi a besoin, le gouvernement lui aurait notifié qu’il ne dispose que de 5,5 milliards de F Cfa. Un manque à gagner très important. Quel sera l’impact de cette réduction du budget sur les travaux prévus ? Il reviendra au Cos-Lépi de s’en défendre. Le Cos-Lépi a besoin de «la détermination du président Sacca Lafia et des autres membres pour avancer très vite », comme l’a révélé Bio Tchané après sa visite. Car le problème reste bien posé. «On a discuté aussi avec eux des contraintes et des difficultés qu’ils ont, notamment les difficultés d’ordre financier. Je pense que le gouvernement est à l’écoute et fera tout pour mettre à leur disposition tous les moyens qu’il faut pour vite corriger la Lépi et permettre la tenue des élections..». La balle est ainsi à nouveau dans le camp du gouvernement.

Jean-Marie Sèdolo

 Commentaires