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La Presse du Jour N° 2011 du 13/11/2013

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Alliance Fcbe et Assemblée Nationale : Les soutiens de Yayi s’effritent
Publié le jeudi 14 novembre 2013   |  La Presse du Jour


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© Autre presse par DR
Le chef de l’Etat Beninois, Yayi Boni.


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Au fur et à mesure que l’on s’approche du terme du dernier quinquennat du Chef de l’Etat, on note une certaine cassure au sein de la mouvance qui le soutient. A l’Assemblée nationale comme au niveau des Forces cauris pour un Bénin émergent, les derniers développements montrent à quel point la fissure a gagné les rangs des «cauris».

Coordonnateur des Fcbe désavoué, recomposition de la configuration politique de l’Assemblée nationale, des députés cauris qui ne répondent pas à l’invitation du chef de file…La mouvance présidentielle est au cœur des derniers développements de l’actualité politique nationale, sans pour autant aller dans le sens qu’aurait souhaité le président de la République. Tout est en effet parti du jeudi 07 novembre 2013 à l’Assemblée nationale. C’est avec une grande surprise, pour ceux qui n’étaient pas dans le secret des dieux en tout cas, que les Béninois ont appris la formation du groupe parlementaire «Cohésion nationale et paix». Une surprise amplifiée par celui qui dirige ce groupe parlementaire : L’honorable Candide Azannaï. Elu sous la bannière des Fcbe, le député Azannaï s’est, depuis quelques temps, inscrit dans une position critique au sein de la majorité parlementaire. A cet effet, il ne s’est pas empêché d’attaquer le pouvoir en place par exemple au sujet de la fameuse Liste électorale permanente informatisée (Lépi). Pour lui, la confection de cet outil électoral, avant les élections de 2011, et sa correction seraient une comédie du gouvernement. Candide Azannaï s’est aussi donné comme défi d’empêcher Boni Yayi de parvenir à réviser la Constitution du 11 décembre 1990. Le dimanche 10 novembre 2013 sur les antennes de la radio Océan Fm, il a souligné que le groupe parlementaire «Cohésion nationale et paix » est né pour, entre autres, empêcher Boni Yayi de réviser la Constitution. Pourtant, dans ce même groupe parlementaire siègent d’autres députés de la mouvance ou proche de celle-ci. Alors, on se demande leur position réelle vis-à-vis des objectifs du groupe annoncés par le président Candide Azannaï.

Un autre groupe parlementaire

Ce même jeudi 07 novembre 2013 a été reconstitué le groupe parlementaire « Nation et développement » de l’honorable Rosine Vieyra Soglo. Ce groupe est désormais constitué de députés Fcbe. Il y a quelques semaines, le couple Soglo (Nicéphore et Rosine) a déclaré qu’il était contre la révision de la Constitution tant voulue par le président de la République. Pourtant, on sait que tout se jouera, en ce qui concerne cette révision, à l’Assemblée nationale. Que feront les députés Fcbe de ce groupe parlementaire « Nation et développement » quand il s’agira de voter pour ou contre le projet de Yayi ? Vont-ils suivre la position du président du groupe parlementaire ou rester fidèles au Chef de l’Etat ? Ces questions, beaucoup de Béninois se les posent. Mais sans conclure quoi que ce soit, on a l’impression que la fronde a déjà commencé au sein de la majorité. De sources bien informées, des députés de la mouvance auraient boudé une récente invitation du Chef de l’Etat. Certains auraient trouvé des alibis pour justifier leur absence à la rencontre.

La machination de Azatassou

Alors que Boni Yayi veut resserrer les rangs de la majorité à la peine actuellement, surtout au niveau des Fcbe où l’ordre a déserté les rangs dans nombre de localités, le coordonnateur de cette alliance a foutu le bordel, donnant l’occasion à Yayi de se rendre compte des problèmes qui couvent dans ses rangs. Il s’agit de l’affaire de Zè où Azatassou et Etienne Cossi on voulu faire croire au Chef de l’Etat qu’une alliance Fcbe comprenant tous les «mouvanciers» de la commune a été installée à Zè. Ce qui n’a jamais été le cas. Une attitude qui a frustré plus d’un et qui ne sera pas sans conséquence néfaste, apprend-on. Des situations qui ne confortent guère le président de la République dans ses ambitions.

Jean-Marie Sèdolo

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