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Plainte à La Cour africaine sur Crise post-électorale au Bénin: Une plainte de Boni Yayi rejetée par la Cour africaine des droits de l’homme

Publié le lundi 12 aout 2019  |  L`événement Précis
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© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Les forces politiques de l’opposition ont décidé de se constituer une liste unique pour affronter les législatives d’Avril 2019
Cotonou le 16 janvier 2019. Les forces politiques de l’opposition ont décidé de se constituer une liste unique pour affronter les législatives d’Avril 2019
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Suite aux évènements malheureux des 1er et 2 mai 2019 à Cotonou, ayant provoqué des mesures sécuritaires et judiciaires , l’ancien chef d’Etat, Thomas Boni Yayi a saisi la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples d’une plainte contre l’Etat béninois. L’institution de juridiction africaine basée à Arusha en Tanzanie a, dans une décision rendue le 08 août 2019, débouté l’ancien président.

Du contenu de la plainte
En effet, dans sa plainte déposée le 11 juin, Boni Yayi, représenté par Me Renaud Agbodjo, avocat au barreau du Bénin, revient sur des événements de la vie politique béninoise depuis les élections législatives controversées du 28 avril, tenues sans l’opposition. Il expose notamment sa supposée arrestation manquée à son domicile de Cadjèhoun, les soulèvements des populations, le déploiement des militaires, sa mise sous surveillance policière, sa plainte devant la Cour de justice de la CEDEAO, l’arrestation de manifestants des 1er et 2 mai par la police, la procédure judiciaire à leur encontre, son audition manquée par le juge d’instruction, la levée du dispositif sécuritaire autour de son domicile, puis son départ du Bénin pour raison médicale. L’ancien président soutient que pendant cette période, l’Etat béninois a violé plusieurs de ses droits, pourtant garantis par des instruments internationaux auxquels le Bénin a souscrit. Il cite le droit à la vie et à l’intégrité physique de la personne humaine, le droit à la liberté de manifestation et de réunion, le droit à la liberté d’expression, le droit d’être jugé dans un délai raisonnable. Plus loin, l’homme du 06 avril 2006 a demandé à la Cour d’ordonner qu’il soit sursis à tout acte de poursuite, d’instruction et de jugement contre l’ex-député Guy Mitokpè et les personnes cités dans l’affaire des soulèvements de Cadjèhoun, la remise en liberté des «manifestants détenus arbitrairement» jusqu’à la décision sur le fond de sa requête et la levée des obstacles à sa liberté de circulation.

« L’Etat béninois est dans ses droits », a déclaré la Cour
Selon l’ordonnance portant mesures provisoires rendue le 08 août 2019, la Cour africaine des droits de l’homme « décide de ne pas accorder les mesures» exigées par l’ancien chef d’Etat béninois. Cette cour, faut-il le rappeler, est constituée de 11 juges et à l’unanimité, ces derniers ont donné raison à l’Etat béninois. En clair, l’Etat béninois et sa justice n’ont rien fait d’anormal en cherchant à élucider les faits en cause, peut-t-on comprendre dans ce dossier. Il faut rappeler que dans ce dossier, l’Etat béninois est représenté par Mme Irène Aclombessi, Agent Judiciaire du Trésor. Représenté par Me Renaud Agbodjo, l’ancien chef d’Etat Boni Yayi, président d’honneur du parti Fcbe n’a plus mis pieds à Cotonou depuis son départ après la libération de son domicile par les forces de sécurité en juin dernier. Cette décision vient comme on le dit, mettre à mal les plans et aspiration de Boni Yayi.

Yannick SOMALON
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