Culture et tourisme : Le projet « Route de l’esclave » renaît après 25ans

Publié le lundi 19 aout 2019 | 24 heures au Bénin

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Côte d’Ivoire: inauguration d’une stèle en mémoire de l’esclavage
Jeudi 6 juillet 2017. Côte d`Ivoire. Une stèle en mémoire de l`esclavage a été inauguré en présence de nombreuses personnalités dont l`ancien président béninois Nicéphore Soglo, le champion du monde de football français Lilian Thuram et l`historien congolais Elikia M`Bokolo. La stèle a été dressée dans le petit village de Kanga-Gnianzé, haut-lieu du commerce des esclaves, situé à 120 kilomètres au nord d`Abidjan.

Le projet « La Route de l’esclave » lancé à Ouidah en 1994, fête son 25ème anniversaire ce mois. Dans ce cadre, les villes de Cotonou et de Ouidah vont accueillir du 20 au 24 août prochain, les manifestations entrant dans le cadre de cette célébration.
Au cours d’une conférence de presse organisée vendredi 16 août 2019, le comité d’organisation a donné des détails sur les manifestations.
Selon Carole Borna, directrice du patrimoine culturel au ministère du tourisme, de la culture et des sports, 25 ans après cet important événement, de nombreuses avancées ont été notées sur la question. Selon elle, les manifestations de ce 25ème anniversaire permettront aux historiens, chercheurs, experts et autres scientifiques venus des quatre coins du monde, de se retrouver pour échanger entre eux, et avec le grand public, à travers des séminaires, un colloque international et des rencontres culturelles et festives.
Pour Alain Godonou, directeur programme musées de l’Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme (ANPT), au nombre des questions importantes à l’ordre du jour de ces rencontres, figure le sujet des "sites de mémoire". Ce sujet, informe-t-il, sera débattu par « un comité technique international du patrimoine mondial ».
Ce 25ème anniversaire va connaître un cachet spécial le 23 août, jour consacré à la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition (JISTNA) par l’UNESCO, et célébrée traditionnellement à Ouidah. Selon le président du comité de commémoration du 23 août (CCOM23), Christophe Chodaton, ce sera l’occasion d’une réflexion commune sur les causes historiques, les modalités et les conséquences de cette tragédie ainsi qu’une analyse des interactions qu’elle a générées entre l’Afrique, l’Europe, les Amériques et les Caraïbes.

F. A. A.

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