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Parakou : Les délinquants dictent la loi à Albarika

Publié le jeudi 22 aout 2019  |  Matin libre
Insécurité
© Autre presse par DR
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La commune de Parakou est en proie à une insécurité, qui ne cesse de monter en puissance et en intensité. Il ne se passe de jour comme de nuit où, des cas de braquages, cambriolages et de vols à main armée ne soient enregistrés à l’intérieur et à la périphérie de la cité des Koburus. On dirait, une invasion de la commune par des divorcés sociaux, qui dépouillent les citoyens de leurs biens. Une situation qui a installé la psychose dans le rang des populations qui ne savent plus à quel saint se vouer. Le comble dans cette situation d’insécurité que traverse la ville du maire Charles Toko, est le cas du quartier Albarika dans le premier arrondissement. Albarika est un peu comme le “quartier général” des délinquants. Ils y ont élu domicile et commettent des vols et cambriolages de jour comme de nuit. Moutons, bouteilles de gaz, motos, mobiliers et autres objets y sont dérobés tous les jours. La preuve de l’insécurité aggravée au quartier Albarika a été donnée par Clément M’Po, le chef de ce quartier, qui a déclaré au cours d’une émission sur radio Fraternité FM, le mercredi 21 Août 2019, que des hors la loi, ont réussi à s’introduire dans son domicile en plein jour, pour y soustraire frauduleusement trois moutons à la veille de la Tabaski. En plus de cela, plusieurs habitants du quartier Albarika sont quotidiennement victimes de vols de tous genres par des délinquants, qui apparemment se croient en territoire conquis. Il est urgent de mettre en place, un plan spécial de lutte pour réduire à défaut d’endiguer l’insécurité dans le quartier Albarika de Parakou. Les éléments de la police républicaine font ce qu’ils peuvent avec les moyens dont ils disposent, mais le mal a la peau dure. La brigade de sécurité civile installée par le maire Charles Toko, n’arrive pas à aider convenablement la police républicaine. Elle est en nombre réduit et manque du minimum pour parcourir les coins et recoins des différents quartiers de Parakou. En attendant, les moyens et le personnel aux brigades civiles et à la police républicaine, les populations doivent subir le diktat des sans foi ni loi qui les dépouillent de leurs biens et peut-être, au péril de leur vie.
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