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Fraternité N° 3484 du 15/11/2013

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Campagne cotonnière : De la nécessité pour l’Etat de solder ses dettes
Publié le samedi 16 novembre 2013   |  Fraternité




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12 milliards. C’est la bagatelle que, d’après les acteurs de la filière coton, l’Etat béninois leur doit au titre de la campagne cotonnière passée. Egreneurs, producteurs, transporteurs…attendent donc d’être remboursés pour les services qu’ils ont rendus et qui, une campagne après, ont sans doute généré des dividendes au profit de l’Etat bénéficiaire.

Mais jusqu’ici, alors que le bilan comptable est normalement clôturé, les 12 milliards que l’Etat reste devoir aux acteurs créanciers de la filière coton ne sont toujours pas payés. Face à cet état de choses, la grande interrogation est de savoir ce qui amène l’Etat à ne pas se plier en quatre pour satisfaire à ses obligations vis-à-vis de ceux-là même qui donnent de leur temps, de leur énergie et de leur argent pour l’effectivité des différentes campagnes cotonnières ?

Alors deux cas de figure se présentent : soit, l’information relative aux 12 milliards de dettes de l’Etat longtemps agitée par les créanciers est sans fondement, surtout qu’il a été véhiculé dans ce pays que toutes les dettes de la campagne écoulée ont été remboursées soit, osons-le dire, l’Etat est de mauvaise foi.
Mais, force est de constater que l’allégation des créanciers de l’Etat qui ont rigoureusement avancé le chiffre de 12 milliards n’a jamais été officiellement démentie par le gouvernement. Pourquoi ? Cela suppose simplement que les créanciers en question n’ont pas inventé une histoire à faire dormir debout.

L’heure est donc cruciale. Car, pour baliser le terrain en vue de la réussite totale de la campagne en cours, la meilleure solution est de solder les comptes. L’Etat est donc interpellé. Sans rembourser ses dettes, il ne sera pas demain dans son bon droit à exiger quoi que ce soit, surtout pas des acteurs de la filière échaudés qui ont besoin de leurs sous pour rebondir pour d’autres défis. La réussite de la campagne en cours en dépend.

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