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Bénin: mauvaise gestion dans les universités d’Abomey-Calavi et de Parakou

Publié le jeudi 19 septembre 2019  |  Benin Web TV
Raidissement
© Autre presse par DR
Raidissement de la crise sociale au Bénin : la grève continue dans les universités du Bénin
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Plusieurs irrégularités sont notées par une équipe d’audit dans deux grandes universités publiques du Bénin. Trois ans durant, l’université d’Abomey-Calavi et celle de Parakou ont mal géré les ressources mises à leur disposition, rapporte le quotidien du service public dans sa parution du lundi 16 septembre 2019.

Le rapport 2018 de l’inspection générale des finances (Igf) a révélé de graves irrégularités dans la gestion financière et comptable des deux plus grandes et anciennes universités publiques du Bénin. La gestion de ces deux centres de formation au cours des années 2015, 2016, 2017, n’a pas été des plus orthodoxes. L’Igf a relevé que la plupart des établissements de formation et de recherche qui dépendent de ces universités ont recours aux vacataires alors qu’aucun contrat n’a été signé avec ces derniers. Ceux-ci sont payés dans le prélèvement de l’acompte basé sur le Bic qui consiste à prélever 1% ou 5% des salaires de ceux-ci selon que l’enseignant dispose d’un Ifu ou non.

Toujours dans le même rapport, on il a été noté la non-fiabilité des informations concernant des créances et des dettes, la rétrocession partielle des ressources propres et celles provenant du budget national par le rectorat aux entités universitaires. A tout cela s’ajoute le non-respect des procédures en matière d’exécution du budget, des dépenses publiques et le défaut du prélèvement de la Tva à la source. Aussi, faut-il remarquer la non mise en place du conseil d’université qui est l’organe délibérant ou du conseil d’administration envisagé par les réformes en cours.

C’est quand même étonnant que le mal ait duré trois ans en dépit des dénonciations de certains enseignants. Alors que les agents comptables des universités sont nommés par le conseil des ministres sur proposition des différents ministres de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, il y a lieu de situer la responsabilité des différents ministres, au-delà des recteurs, dans ces affaires de gouvernance.
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