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Fermeture des frontières nigérianes : des pistes de solutions explorées pour minimiser les impacts

Publié le vendredi 20 septembre 2019  |  les pharaons
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© Autre presse par DR
Fermeture des frontières nigérianes : des pistes de solutions explorées pour minimiser les impacts
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Le Gouvernement béninois est très préoccupé par les conséquences engendrées par la fermeture des frontières terrestres du Bénin avec le Nigéria surtout en ce qui concerne les produits agricoles. Dans ce cadre, le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) du Bénin, Gaston Dossouhoui et son homologue de l’Industrie et du Commerce (MIC) ont échangé le mardi 17 septembre 2019 à Grand-Popo avec les acteurs de la filière maraichage de la localité. Il était question au cours de cette séance d’apprécier les impacts de la fermeture des frontières nigérianes et de discuter des dispositions à prendre pour minimiser les impacts.

Depuis environ 30 jours, le Nigéria, pays de plus de 200 millions de consommateurs, a fermé ses frontières avec ses pays limitrophes dont le Bénin, entravant l’écoulement des produits du monde agricole béninois. Face à l’effondrement des prix et au pourrissement de certains produits, notamment la tomate, découlant de cette malheureuse situation, le Gouvernement a envoyé ses émissaires sur le terrain, pour échanger avec les producteurs. Ainsi, le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Gaston Dossouhoui, accompagné de Shadiya Alimatou Assouman, ministre de l’Industrie et du Commerce a échangé avec les associations des producteurs et des commerçants de produits maraîchers et des acteurs du secteur agricole du département du Mono.

À court terme, il est question de la prospection d’autres marchés pour écouler les produits maraîchers qui sont en souffrance actuellement. À moyen terme, il s’agit de trouver des solutions pour la conservation desdits produits. Et, à long terme, il faut penser à la mise en place des unités de transformation pour la consommation locale et pour l’exportation. Voilà la substance de la séance de travail de la délégation gouvernementale avec les acteurs de cette filière. « Notre démarche, c’est de venir échanger avec vous. Et de voir ensemble ce que nous ferons, à l’avenir, pour contourner cette situation », a déclaré le ministre Gaston Dossouhoui.

Saluant cette démarche du Gouvernement Talon, le porte-parole des organisations de producteurs, Mathieu Sahui, s’est fait clair pour la solution à court terme. « Nous demandons au Gouvernement de nous accompagner à aller prospecter de nouveaux marchés », a-t-il plaidé ; et « A long terme, nous n’avons pas d’autres choix que de penser à la conservation et à la transformation », ajoute-t-il. Au terme des échanges, les deux émissaires ont promis de rendre compte fidèlement au Gouvernement déjà engagé dans la dynamique de production de qualité et de transformation des produits agricoles sur place.

Cette rencontre qui a duré plus d’une heure d’horloge a permis, par ailleurs, de lever un coin de voile sur les motivations de la partie nigériane pour cette énième fermeture de ses frontières. Après Grand-Popo, terre fertile des produits agricoles tels que l’oignon, la tomate et la carotte, les ministres ont poursuivi leur périple vers les champs d’ananas à Allada, dans le département de l’Atlantique.
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