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Deuxième table ronde des acteurs de la filière : plaidoyer pour un plan national de développement de l’aviculture
Publié le lundi 18 novembre 2013   |  L`événement Précis


Fatouma
© Autre presse par DR
Fatouma Amadou DJIBRIL au Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche


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Initiée par l’interprofession de l’aviculture au Bénin, la deuxième table ronde des acteurs de la filière avicole s’est déroulée les vendredi 15 et samedi 16 novembre dernier au Codiam à Cotonou. Entre autres recommandations, les participants ont plaidé pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan national de développement de cette filière.
Deux jours d’intenses travaux meublés de plusieurs communications et des concertations sérieuses pour le bonheur de leur filière. C’est à cet exercice qu’a convié tous les acteurs, l’interprofession de l’aviculture au Bénin (Iab).

Cette seconde table ronde, après la première tenue en novembre 2011, a abouti à plusieurs recommandations dont la plus importante est celle de la nécessité de doter le Bénin d’un plan de développement de l’aviculture. Le président de l’Iae, Jean-Baptiste Satchivi y a insisté samedi dernier à la clôture des travaux. Il pense aussi qu’il faut instaurer un dialogue fécond, secteur privé/secteur public, pour trouver des solutions réelles aux problèmes des aviculteurs béninois.

Toute chose qui peut concourir à faire du Bénin un pôle de référence de l’aviculture dans la sous-région. « Pourquoi, ne pouvons nous pas nous nourrir en quantité, en qualité et à coût raisonnable ? Pourquoi ne pouvons-nous pas, à la fois, donner à manger aux Béninois et aux volailles que nous produisons ? » Autant de questions auxquelles les participants à cette table ronde ont tenté d’apporter des solutions fiables.

« Ensemble, nous pouvons soulever des montagnes. Des montagnes de l’aviculture au Bénin, qui passent par la transformation, la distribution, mais avant la production. Il est donc important que nous tous, nous puissions nous en convaincre et créer la synergie nécessaire entre les différentes étapes », a indiqué, par ailleurs, le président de l’Iab.
Le thème retenu pour cette deuxième table ronde, est «Rôle et engagement de chaque acteur pour une amélioration de la productivité et un accroissement de la production des œufs de table et de viandes de volailles ».

Trois thématiques essentielles ont également enrichi les débats et sont, «Production des œufs de table et de la viande de volaille au Bénin : état des lieux et proposition des axes stratégiques de développement », «Organisation des acteurs de la filière avicole : bilan et défis », «Rôle et responsabilité de chaque acteur dans le fonctionnement de la filière avicole et les liens entre intervenants ».Jean-Baptiste Sachivi, président de l'Iab, lors de son allocution
L’aviculture est une activité économiquement rentable qui créée des richesses, selon le président de l’Iab. Les opportunités sont également nombreuses. Et pour y parvenir, à l’en croire, il faut soutenir, organiser et diversifier cette filière.

Les objectifs que vise cette table ronde vont dans le même sens, à savoir, améliorer la production en renforçant les capacités de tous les acteurs, dégager un surplus de production notamment la volaille, en vue de prendre une place importante dans la réexportation vers le Nigéria, entre 10 et 20 %. Jean-Baptiste Satchivi appelle à l’engagement collectif de tous les acteurs et aussi du gouvernement à jouer sa partition.

Au nombre des personnalités qui sont intervenues à l’ouverture des travaux, M. Tairou, représentant la chambre d’agriculture du Bénin, a félicité l’Iab pour l’initiative de cette table ronde.
Pour lui, elle mérite d’être soutenue. Et il rassure que son institution soutiendra davantage des actions du jour pour un meilleur développement de l’agriculture béninoise dans toute son entièreté.

La ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Fatouma Amadou Djibril qui était également présente à la cérémonie d’ouverture, a indiqué que l’Iab mérite d’être accompagnée dans ce combat et promet œuvrer dans ce sens au niveau du gouvernement. « Aucun développement d’une filière ne peut se faire sans une organisation sérieuse, une bonne structuration et un dialogue franc et constructif », a-t-elle souligné.

Elle a aussi lancé un appel pressant aux partenaires techniques et financiers, parce que, se réjouit-elle, le terreau sur lequel doit se bâtir le développement de l’agriculture existe désormais au Bénin.

Christian Tchanou

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