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Un différend frontalier oppose Akassato et Glo-Djigbé
Publié le mardi 19 novembre 2013   |  24 heures au Bénin




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Vers un dénouement heureux du conflit frontalier entre certains villages d’Akassato et de Glo-Djigbé.

Les deux chefs d’arrondissements, Noël Toffon et Mathieu Djidonou, étaient, vendredi dernier, devant le Préfet des Départements de l’Atlantique et du Littoral, Placide Azandé. Le deuxième adjoint au maired’Abomey-Calavi, Bernard Loupéda, représentait le maire Patrice Hounsou-Guèdè à cette séance de travail. De quoi s’agit-il, en réalité ?


Les deux arrondissements sont engagés dans le processus de lotissement. Les cabinets de géomètres, les comités de lotissement et les conseils de villages sont confrontés à de véritables problèmes de limites territoriales entre villages des deux arrondissements frontaliers.

Selon le Ca de Glo-Djigbé, le problème de limites entre les deux arrondissements a commencé depuis la première mandature de la décentralisation. Il accuse son homologue d’Akassato de n’avoir pas joué franc jeu avec lui pour trouver au moins un début de solution au problème.

« Je lui ai tendu la main, mais il ne l’a pas saisie », a indiqué Mathieu Djidonou. Mais pour Noël Toffon, les vrais raisons du problème de limites sont ailleurs. Il a accusé son homologue d’avoir organisé une vaste campagne d’intoxication contre lui sur certaines grognes matinales. « Mes deux mains sont toujours tendues pour un règlement définitif et pacifique du litige.

Ce n’est pas la grogne matinale qui va le régler, mais le dialogue sincère et franc entre les deux parties », a-t-il fait savoir. « L’intervention chaque fois du préfet a toujours mis tout le monde à l’aise, calmer les esprits surchauffés. Je compte encore une fois sur lui pour nous aider à régler ce différend qui perdure », a déclaré Barnard Loupéda.

Prenant la parole, à son tour, l’autorité préfectorale a invité les deux Ca a fumé le calumet de la paix et surtout à préserver les intérêts généraux des populations. Il les a informés qu’il n’hésitera pas à faire arrêter les travaux de lotissement s’ils ne parviennent pas à un accord qui tient compte des intérêts des populations. Les deux parties ont été conviées à se concerter pour proposer une solution de sortie de crise qui sera validée par la Préfecture et la mairie. Les deux Ca sont sortis très satisfaits de la rencontre. Ils avaient tous le sourire aux lèvres.

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