Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Bénin: ce qui devrait sortir des dialogues et contre-dialogues

Publié le lundi 14 octobre 2019  |  RFI
Ouverture
© Présidence par DR
Ouverture du dialogue politique au Palais des Congrès de Cotonou
Le président de la République du Bénin a présidé au palais des congrès de Cotonou, ce jeudi 10 octobre 2019, la cérémonie d`ouverture du dialogue politique qui s`inscrit dans son souci permanent d`associer les acteurs politiques à la recherche des compromis aux questions politiques essentielles, notamment électorales, dont la résolution est indispensable à la cohésion et à la marche vers le progrès.
Comment


Le dialogue politique s’achève ce samedi 12 octobre à la mi-journée avec remise d’un rapport général au Président Patrice Talon. Selon nos informations, plusieurs recommandations préconiseraient de modifier, d’aménager ou de supprimer certains dispositifs de la loi électorale et de la charte des partis. Mais ce qui suscite un grand intérêt reste les recommandations sur les mesures d’apaisement capable de baisser la tension. Dans le même temps, le contre-dialogue de l’opposition s’est achevé ce vendredi soir.

Dans ce rapport du dialogue politique seront consignées les recommandations des 108 délégués représentant neuf partis politiques uniquement reconnus par le ministère de l’Intérieur. Les recommandations dont tout le monde parle et que tout le monde attend concernent les mesures d’apaisement. Depuis la crise, l’opposition les réclame avec insistance.

Cette opposition à Patrice n’était pas dans la salle, mais les délégués invités ont relayé le message avec succès puisque le rapport final y consacrera quelques lignes. Victor Topanou, rapporteur général, confirme : « Je pense à l’arrêt des poursuites contre l’ancien chef de l’État Boni Yayi, la libération des détenus politiques, le retour des exilés. On ne s’est pas interdit de discuter de la reprise des législatives, mais dans le cadre d’élections générales, certains ont proposé 2020, d’autres 2021. »

Plusieurs délégués ont suggéré qu’on réduise le pouvoir de l’administration dans l’animation de la vie politique, allusion à ce que les partis d’opposition ont subi lors de la préparation des législatives. Ils n’ont jamais pu boucler correctement leur dossier de candidature. Une autre suggestion recommande de réviser à la baisse les 250 millions CFA de caution des candidats à l’élection présidentielle.
... suite de l'article sur RFI

Commentaires