Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



La Presse du Jour N° 2014 du 18/11/2013

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Etude des projets de budget sectoriel des ministères au Parlement : Le milliard culturel passe à 1,300 milliard, selon Jean-Michel Abimbola
Publié le mardi 19 novembre 2013   |  La Presse du Jour


Le
© Autre presse par DR
Le ministère de la culture de l`artisanat de l`alphabétisation et du tourisme Abimbola Jean-Michel


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Ministre de la Culture, de l’Artisanat, de l’Alphabétisation et du Tourisme, Jean-Michel Abimbola a défendu, devant les honorables députés, le projet de budget de son département ministériel. Il est passé de 6 milliards à un peu plus de 8 milliards. Soit une hausse de plus de 35%. Le milliard culturel passe à 1,300 milliard.

Le Ministre de la Culture, de l’Artisanat, de l’Alphabétisation et du Tourisme Jean-Michel Abimbola a planché hier, lundi 18 novembre 2013, devant la commission des lois de l’Assemblée nationale. Il a décliné à la sortie de la séance les grands axes de son projet de budget. « La première des choses, c’est que le budget tel qu’il est proposé passe d’un peu moins de 6 milliards à un peu plus de 8 milliards. Soit une hausse de plus de 35%, ce qui est énorme dans le contexte actuel.

Le gouvernement a fait de l’axe culture-artisanat-tourisme, l’un des pôles de développement économique de notre pays dans le cadre de la diversification de notre économie. Avec l’économie agricole, notamment le Coton, l’économie maritime avec le Port, le gouvernement a décidé désormais qu’il y ait également une économie culturelle et touristique. Et cette hausse de 35% manifeste cette volonté. En ce qui concerne la culture, le gouvernement a décidé que 2014 soit l’année du démarrage de la construction du grand Théâtre du Bénin, ce que nous appelons le théâtre national. Ça fait deux décennies que nous poursuivons ce projet, enfin nous le tenons.

En 2014, nous allons reprendre les initiatives que nous avions par le passé, c’est-à-dire des plateaux géants pour nos artistes afin de leur permettre de s’exprimer et de réjouir les populations béninoises et au-delà. 2014 sera également une année où le fonds d’aide à la culture nous permettra de commencer dans chaque département à ériger des infrastructures de scène. Vous savez, pour le milliard culturel, beaucoup de pays nous envient. Il n’y a pas si longtemps, j’ai accueilli un collègue d’un autre pays qui nous demandait comment nous avions réussi et comment nous pouvons les accompagner pour mettre progressivement en place ce mécanisme. Il est prévu, pour l’année 2014, une augmentation du milliard culturel et je peux vous dire que ça sera au minimum de 300 millions de francs CFA supplémentaires par rapport à ce que nous avions jusqu’à présent. », a-t-il annoncé.

2014, l’année de la restauration de certains palais royaux

Le ministre Jean-Michel Abimbola a annoncé que  2014 sera également l’année de l’alphabétisation. L’introduction des langues nationales dans le système éducatif formel sera une réalité. C’est aussi l’année de la consolidation de la stratégie du faire-faire. S’agissant de l’artisanat, le ministre annonce les deuxièmes élections consulaires. Avant de préciser : « C’est donc le renforcement du secteur de l’artisanat afin que nous puissions faire de ce secteur une force pour l’économie nationale et un bassin pour la création d’emplois pour les jeunes et les moins jeunes, du reste.

Pour ce qui concerne le tourisme, le projet phare, vous le savez bien, c’est le programme de développement touristique à travers la construction de la route des pêches. Et là également, le gouvernement a marqué de façon visible et forte sa volonté à travers le budget pour qu’en fin nous puissions commencer à voir un début de mise en œuvre de ce programme qui va permettre de changer le visage du Bénin et le visage de l’économie béninoise. En 2014, nous allons également poursuivre la restauration de certains palais royaux et la construction de certaines infrastructures pour le développement du tourisme dans notre pays. »  En somme, tous les volets stratégiques du ministère sont pris en compte.

Bio Torou Orou Guiwa  entend améliorer les rapports avec les institutions





Le Ministre chargé des relations avec les institutions, Bio Torou Orou Guiwa a sacrifié à la tradition hier, lundi 18 novembre 2013, devant le Parlement, à travers la défense du projet de budget de son ministère. Sa priorité, c’est d’améliorer les rapports du gouvernement avec les institutions républicaines.

Le ministère chargé des relations avec les institutions est un ministère transversal.   Il n’est pas toujours visible comme d’autres. Il y a nombre d’actions qui étaient engagées mais non perçues. Cet état de chose doit être corrigé, selon le ministre Bio Torou Orou Giwa. « C’est un ministère qui s’occupe des relations du gouvernement avec les institutions et avec la société civile. Nous avons besoin de plus de rapprochement pour un fonctionnement plus amélioré de ces institutions. C’est surtout au niveau de la société civile que nous avons un rôle d’encadrement, un rôle d’organisation.  Ceci parce que c’est dans la société civile que  vous  avez  les chefferies traditionnelles qui ont  besoin d’être organisées. Vous avez les confessions religieuses qui ont besoin d’être organisées. Nous faisons aussi de l’éthique et de la citoyenneté au  niveau de notre ministère, car nul n’est censé ignorer la loi. Vous savez qu’actuellement l’on ne prend presqu’aucune disposition pour que le citoyen connaisse la loi.

Par conséquent, nous avons un rôle de vulgarisation des textes fondamentaux, notamment le nouveau code électoral, les révisions intervenues au niveau de la Lépi, le code foncier et domanial, etc. Nous sommes en train d’élaborer la  nouvelle loi sur la liberté associative au Bénin. Bref, nous avons beaucoup de chantiers pour que le ministère joue son rôle qui relie finalement toutes les composantes de la nation. Je ne peux pas dire le montant parce que ce n’est pas encore fixe. Les députés ont reproché au gouvernement l’insuffisance des moyens mis à la disposition du ministère chargé des relations avec les institutions qui, pour eux, est un ministère important. », a précisé le ministre Guiwa.

«L’Etat n’a plus les moyens de financer le sport pour qu’il prospère au Bénin », dixit Idrissou Affo



Le projet de budget du ministère la jeunesse, des sports et loisirs tourne autour de 6,7 milliards de FCFA. La politique du ministère pour le financement du sport est de chercher d’autres sources alternatives. Car l’Etat n’a plus les moyens de financer le sport pour qu’il prospère au Bénin, a souligné le ministre Idrissou Affo hier, lundi 18 novembre 2013, au Parlement.

« …Le projet de budget a été entièrement validé. Je voudrais profiter de cette occasion pour remercier les députés parce qu’ils ont contribué énormément à la réflexion en ce qui concerne la question de la jeunesse. Je crois que des recommandations vont sortir et je les remercie par rapport à cela.

J’ai essayé de donner des réponses sur certains points et j’ai promis envoyer d’autres réponses par écrit de façon beaucoup plus élaborée. Comme vous le savez, il y a d’abord les compétitions internationales auxquelles le Bénin doit participer, à savoir, entre autres,  la Coupe d’Afrique des Nations, la Coupe du monde et les Jeux olympiques. Nous avons un programme important pour le volontariat des jeunes. C’est un nouveau concept qui est en train de prendre de l’ampleur et nous devons donner un contenu à cela. Des ressources ont été pratiquement décuplées pour être mises à la disposition de cet office-là. Ensuite, il y a des infrastructures à rénover.

Il faut remarquer que nos stades, nos centres de loisirs sont dans un état de délabrement avancé et nous avons élaboré un programme qui sera mis en œuvre par des équipes mixtes du ministère de la jeunesse, à travers la Direction de l’équipement et des infrastructures, et du ministère des finances, à travers la Direction du patrimoine immobilier bâti. D’ici quelques jours, ils vont se réunir pour pouvoir procéder à l’expertise et faire des relevés afin que progressivement nous puissions réfectionner ces bâtiments. On ne peut pas faire cela d’un seul coup. On serait obligé de programmer et je voudrais espérer que le ministère des finances va nous aider.

On va mutualiser nos efforts. Notre projet de budget tourne autour de 6,7 milliards Fcfa. Mais par rapport à nos ambitions, je crois que nous devons nous battre pour d’autres sources alternatives. Je l’ai dis et je le répète quand j’ai reçu les fédérations, l’Etat n’a plus les moyens de financer le sport pour qu’il prospère au Bénin. Nous devons chercher des sources alternatives pour financer notre sport. J’ai une conviction. Peut-être beaucoup ne la partage pas. Je crois que les fédérations m’ont compris quand on s’est vu il y a deux semaines. J’ai été clair.

Elles étaient un peu inquiètes (…)  Mais quand je me suis expliqué, elles ont compris et actuellement il y a une loi qui est en cours de préparation au ministère sur le financement du sport. Il faut aujourd’hui que le sport génère des ressources qui vont lui permettre de s’autofinancer ; pour qu’en définitif,  l’apport de l’Etat dans le financement du sport soit considéré comme un appoint. C’est vraiment ma conviction. On ne peut pas continuer de fonctionner en comptant sur les ressources uniquement de l’Etat. Les priorités sont énormes et le budget de l’Etat est financé  à 95% par les recettes fiscales. Il y a l’énergie, les travaux publics, l’agriculture. Il y a beaucoup de secteurs qui demandent des ressources.

Si nous devons nous mettre dans cette bataille-là, on ne va pas s’en sortir. C’est pour dire que nous voulons innover. Cette loi est d’une importance capitale et nous allons associer tout le monde, y compris les journalistes sportifs, à la réflexion. Les fédérations sont acquises, les cadres du ministère sont acquis. Nous allons aussi associer les députés, toutes tendances confondues, à la réflexion pour sortir un produit vraiment inattaquable, un produit digeste, essentiellement applicable, qui pourra permettre de remettre à flot le sport béninois », a résumé hier, lundi 18 novembre 2013, le ministre Idrissou Affo devant la presse parlementaire.

Tobi Ahlonsou

 Commentaires