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Le Matinal N° 4229 du 18/11/2013

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Après la création du groupe parlementaire Cohésion nationale et paix : des députés menacés de mort par le Pouvoir
Publié le mardi 19 novembre 2013   |  Le Matinal


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© Autre presse par DR
Le gouvernement fait profil bas, les députés s’extériorisent et acceptent les excuses


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Des attaques verbales et des menaces de mort visant des députés ainsi que leur entourage sont presque quotidiennes depuis la création du Groupe parlementaire Cohésion nationale et paix. Les personnalités ciblées accusent le Chef de l’Etat Yayi Boni d’être derrière ces actes. L’affaire est trop sérieuse.

La vie du président des éleveurs de Ségbana est en danger. Rouga Bouraïma fait l’objet de persistantes menaces de mort proférées à son encontre par des hommes du Palais de la présidence. Et récemment, selon des sources proches de l’intéressé, il a été joint sur son téléphone portable par le Chef de l’Etat Yayi Boni en personne.

Ce dernier lui aurait demandé de démissionner du parti Impulsion pour une nouvelle vision de la République (Invr-Kokari) du député Bani Samari au risque de se sacrifier. En tout cas, s’il ne choisit pas de faire fausse route avec le député, il le paiera cher, a-t-il été menacé. Ces termes sont jugés suffisamment graves et l’entourage du président des éleveurs de Ségbana craint pour la vie de celui-ci. Mais ces menaces, informent des proches de l’intéressé, ne suffisent pas pour le pousser à déposer sa démission à Bani Samari.

Il n’y a pas que Rouga Bouraïma dans le viseur du chef de l’Etat. Le Directeur de cabinet du ministère de la famille est également sous pression. On peut même affirmer qu’il est dans un fauteuil éjectable. Entre démissionner de son poste et rester au sein du même parti, il doit se décider dans un plus bref délai. Face à de telles manœuvres indignes d’un président de la République, les personnes visées se trouvent en face d’une véritable épreuve, et apparaissent perturbées par ces agissements peu ordinaires. Et elles ne devront pas céder à la pression du Chef de l’Etat pour démontrer qu’elles ont le courage de leur conviction politique.

S’acharner contre des proches de Bani Samari, c’est se tromper de cible et de combat. Si Yayi Boni est un homme courageux, qu’il prenne son courage à deux mains pour faire face à Bani Samari qui lui donne de l’insomnie. Alors qu’il se faisait déjà remarquer à travers ses interventions sur des questions de coton en dénonçant les mensonges du gouvernement, sa côte de popularité a grimpé ces derniers jours.

Est-il devenu l’homme à abattre du Pouvoir ? En tout cas, ses prises de positions courageuses contre le régime et surtout son opposition farouche au projet de révision de la Constitution du 11 décembre 1990 sont accueillies avec haine par le Chef de l’Etat Yayi Boni. Il est bouleversé par la naissance du Groupe parlementaire « Cohésion nationale et paix » dont fait partie le député de Ségbana.

Même s’il n’attaque pas directement ce dernier, il l’a classé sur sa liste noire. L’appartenance des députés Antoine Dayori, Issa Salifou, Bani Samari et d’autres élus de la Nation originaires du Nord Bénin au groupe parlementaire dirigé par l’Honorable Candide Azannaï a provoqué un grand bouleversement chez Yayi Boni. C’est ce qui explique ses soubresauts à l’image d’une poule qui vient d’être égorgée.

Fidèle Nanga

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