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Lutte contre la criminalité faunique au Bénin : 16 pointes d’ivoires et 61 peaux d’espèces protégées saisies

Publié le mardi 29 octobre 2019  |  Fraternité
Criminalité
© Autre presse par dr
Criminalité faunique dans Gogounou
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Satisfecit pour les acteurs de la lutte contre la criminalité faunique. Tout au long de l’année 2019, des trafiquants ont été arrêtés avec d’importants produits de faune issus des espèces protégées. L’activisme manifeste du programme Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore au Bénin (AALF-Bénin), la détermination du gouvernement, et l’état d’alerte maximale des forces de sécurité publique ont permis d’avoir des résultats probants. Un rétrospectif sur des actions phares les trois premiers trimestres de l’année 2019 montre que 16 pointes d’ivoires d’éléphants et 61 peaux d’animaux sauvages intégralement et partiellement protégées ont été saisies avec une dizaine de trafiquants arrêtés. On se souvient encore des 18 peaux “d’espèces intégralement protégées” retrouvées chez des trafiquants qui s’apprêtaient à les commercialiser. Il était question des peaux de léopards, de sitatungas et de crocodiles. Or, nul n’a le droit de toucher à ces espèces. Car, elles sont de la catégorie de celles qui sont intégralement protégées. A cela s’ajoute plus de quarante peaux d’autres espèces partiellement protégées. Ces ennemis de la faune pris en flagrant délit de commercialisation à Comé et à Azovè en février et en juillet 2019, sont restés insensibles à la sensibilisation répressive que font les acteurs de la lutte contre la criminalité faunique pour la sauvegarde du patrimoine faunique.
Les défenses d’éléphants, nul n’a pas le droit de les détenir, de les importer, de les exporter ou de les commercialiser, indique l’article 154 de la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin et de son texte d’application. Malgré cette disposition juridique, 16 défenses issues d’au moins huit éléphants ont été saisies. Ils sont 13 trafiquants arrêtés avec ces pointes dans plusieurs départements du Bénin. Des informations recoupées, il ressort que ces ivoires ne proviennent pas des aires protégées du Bénin. Car, les parcs sont depuis l’avènement de la rupture plus que jamais sécurisés.
Il faut signaler que les trois présumés trafiquants interpellés avec 03 pointes d’ivoires d’éléphants à Cotonou en avril 2019 ont écopé de 12 mois d’emprisonnement ferme et devraient payer des amendes et des dommages et intérêts. Ceux arrêtés à Kandi en juin 2019 ont écopé de 24 mois et 36 mois d’emprisonnement ferme. Ils doivent payer aussi des frais dans les caisses de l’Etat. Ces cas sont la preuve que la justice est véritablement engagée à accompagner la lutte contre la criminalité faunique au Bénin. Faut-il le rappeler, outre la loi spécifique citée supra, le Bénin a signé des conventions au plan international et se doit d’œuvrer pour la protection des espèces fauniques.

Adrien TCHOMAKOU
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