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Evaluation des performances économiques du Bénin: Le Fmi relève une bonne croissance malgré les chocs exogènes

Publié le mercredi 6 novembre 2019  |  La Nation
4ème
© Présidence par DR
4ème gouvernement du Président Patrice TALON
Mercredi 11 septembre 2019. Bénin. Les ministres, membres du 4ème gouvernement du Président Patrice TALON. Photo : Romuald WADAGNI - Ministre de l`Économie et des Finances
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En dépit des chocs exogènes qui l’assaillent, l’économie béninoise se porte globalement bien, du fait des réformes mises en oeuvre par le gouvernement. La cinquième revue du programme économique et triennal appuyé par le Fonds monétaire international (Fmi), a permis à cette institution, après évaluation, de conclure à une solidité de l’économie béninoise avec une croissance haussière.

La cinquième revue du programme économique et triennal appuyé par le Fonds monétaire international (Fmi), dans le cadre des accords au titre de la Facilité élargie de crédit (Fec), conclue en avril 2017 avec analyse globale de l’économie béninoise, s’est achevée sur des notes heureuses. La délégation du Fmi en charge de cette évaluation a noté avec satisfaction que le Bénin maintient ses efforts de réformes au niveau de ses finances. Ce qui permet à ses finances de maintenir un état de solidité. Le rapport de l’institution est plutôt satisfaisant au regard des éléments explorés.
Une note positive qui conforte le ministre de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni. Mais, ces « résultats très satisfaisants» ne sont pas le fruit du hasard. Dans sa déclaration à la suite de cette évaluation, Romuald Wadagni a expliqué que le gouvernement a choisi de faire appel au Fmi dans sa volonté d’avoir un œil externe, un œil critique qui vienne observer la manière dont on gère les finances publiques. On retiendra de la «note très satisfaisante» décernée par l’institution que «l’économie du Bénin se porte bien et est beaucoup plus résiliente malgré les chocs ». Selon le ministre, reprenant les conclusions du Fmi, « la croissance se maintient à un niveau des plus forts élevés en Afrique et c’est le résultat de toutes les réformes du gouvernement depuis 2016 ». Pour en arriver là, le pays a agi sur plusieurs leviers notamment des réformes au niveau de l’administration avec la modernisation des régies comme la douane et les impôts, ce qui permet malgré les chocs exogènes de sécuriser les recettes et de garder un niveau de recettes acceptable.
Cette prouesse est aussi le fruit des réformes qui visent la diversification et la transformation structurelle de l’économie, a aussi soutenu Romuald Wadagni. Au niveau du secteur primaire par exemple, l’agriculture connait un sort meilleur avec la culture du coton pour laquelle, le Bénin est passé premier producteur dans la sous-région. La filière vivrière est également touchée. « Nous remarquons que grâce aux réformes faites et aux investissements mis en place, les paysans sont formés, des engrais de qualité et des semences sont rendus disponibles » ; et cela a eu pour effet, « une explosion de la productivité en 2015 ». Selon le ministre des Finances, il y avait un niveau de volume de riz sorti des champs de 200 mille tonnes, qui est passé actuellement à 400 mille tonnes et le chef de l’Etat a donné des instructions à travers un programme d’urgence pour dépasser un million de tonnes de riz d’ici deux ans. Mieux, révèle-t-il, les producteurs ont vu leur niveau de vie et de revenu augmenté grâce aux réformes mises en place. Outre le riz, les rendements au niveau du maïs, du maraichage sont aussi impactés par les réformes avec les accompagnements mis en place.

Une croissance dynamique malgré les chocs exogènes

En somme, de l’avis du ministre Romuald Wadagni, presque tous les secteurs économiques connaissent des réformes et améliorent leur rendement, influençant positivement la croissance économique du pays. C’est ainsi par exemple, que dans tous les départements, les grands travaux auxquels sont associées des entreprises locales permettent de donner du travail aux jeunes qui, en même temps, ont ainsi l’accès à la formation sur les chantiers. Il mentionne également la gestion des déchets, le vaste programme d’investissement dans le secteur d’énergie, le cas des jeunes qui se lancent dans le secteur des services… pour en venir à la conclusion que globalement, « le secteur financier se porte bien avec une diversification de l’accumulation de performances dans l’ensemble de ces secteurs malgré les chocs exogènes ». Ce qui fait davantage la fierté de l’argentier national, c’est que
« sur les vingt dernières années, c’est la première fois dans l’histoire du Bénin que le pays connait pendant trois ans de suite une croissance supérieure à 5 % ». Pour lui, c’est une première et cela veut dire que quelque chose est en construction. Et «quand le Fmi confirme ces performances, on ne peut que s’en réjouir », se satisfait le ministre qui annonce que le Bénin a « une croissance qui reste dynamique et qui évolue malgré les chocs exogènes notamment le choc né de la fermeture des frontières avec le Nigeria». Un beau package qui n’est rien d’autre que le fruit d’un ensemble de décisions parfois difficiles à comprendre aujourd’hui, mais qui demain, sans aucun doute, seront saluées, reconnait le ministre Romuald Wadagni.

Josué F. MEHOUENOU
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