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Examen du projet de budget 2020 : Les centrales syndicales et les OSC ouvrent les audiences publiques

Publié le mercredi 6 novembre 2019  |  Matin libre
Martin
© aCotonou.com par Didier Assogba
Martin Assogba, le Président de l`Ong-Alcrer.
Les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir.Causerie débat initié par la fondation Friedrich Ebert. - Cotonou, le 13 juillet 2016. Soirée politique sur les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir
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Les audiences publiques ont démarré hier, mardi 05 novembre 2019. C’est un passage obligatoire dans un processus d’élaboration du budget général de l’État. Cette étape permet à la Commission de recueillir les ambitions de toutes les couches sociales et des ministères par secteur d’activités. Ainsi les centrales syndicales, les Organisations de la Société Civile (OSC), les ministères, les institutions de la République et la présidence viennent plancher devant la Commission budgétaire. C’est dans ce cadre que les centrales syndicales et les OSC ont été reçues au Palais des gouverneurs à Porto-Novo.



« Nous avons étudié le projet de loi des finances qui nous a été envoyé par le parlement et nous avons essayé de scruter les différents points. Nous nous sommes beaucoup appesantis sur les questions sociales, les fonds alloués au Centres de Promotions Sociales. Les fonds alloués à ces centres sont très minimes. Quand on a fait les ratios, on constate que ces fonds varient. Quand on prend un montant de quatre millions alloués à chaque CPS et par rapport au nombre d’habitants qui sont appelés à recevoir les aides sociales au niveau de ces centres, les fonds varient entre 18 et 19 francs. Le plus fort, c’est 24 f lorsqu’on fait le ratio. Nous sommes donc venus demander aux honorables députés de dire au gouvernement d’avoir un œil très important sur ce domaine pour que si on veut venir en aide aux populations, qu’on puisse le faire décemment afin que les gens quittent la vulnérabilité. Il y a d’autres points. Nous avons parlé aussi sur les questions des intrants où nous avons dit que nous serons heureux si on pouvait taxer les intrants qui sont dans le domaine de l’agriculture de rente. Mais sur les autres cultures, nous acceptons qu’on supprime les taxes sur leurs intrants. Nous avons mis beaucoup d‘accent sur ce que l’Assemblée doit faire en matière du contrôle de l’action gouvernementale. C’est très important pour nous. Parce que les fonds béninois doivent être gérés dans la transparence totale et il faudrait qu’il y ait une reddition de compte au niveau gouvernemental et que cela passe par chaque secteur. C’est dire que chaque ministère doit pouvoir faire la reddition de compte pour les fonds qui lui sont alloués et qu’on sache à quoi ça à servir et comment pour que les Béninois soient à l’aise pour pouvoir payer les impôts. Plus les Béninois sauront à quoi servent leurs fonds, plus ils auront l’engouement à payer les impôts. Nous sommes venus pour le consortium, Social-Watch-Alcrer et je suis mandaté pour parler en leur nom. Il faut dire qu’il y a eu un travail préalable qui a été fait en notre sein et nous avons travaillé de jour comme de nuit pour sortir une documentation dont on a laissé copie à la représentation nationale pour leur permettre de revisiter les pages pour bien disséquer nos préoccupations » a déclaré le président de l’ONG Alcrer Martin Assogba à la sortie de son audience.

Kola PAQUI
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