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La Nation N° 5868 du 20/11/2013

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A l’initiative du MCTIC : les radios communautaires et associatives s’approprient les médias sociaux
Publié le mercredi 20 novembre 2013   |  La Nation


Le
© Autre presse par DR
Le Ministre de la communication, Komi Koutché


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Les médias sociaux deviennent un phénomène de société et de notre époque. Qui menace ou influence les comportements des médias traditionnels. A l’initiative du ministère de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication (MCTIC), les acteurs des radios communautaires et associatives réfléchissent à comment se les approprier pour en tirer le meilleur parti. Un atelier s’est ouvert dans ce cadre audit ministère hier mardi19 novembre et s’achève ce jour.

Par Wilfried Léandre HOUNGBEDJI


En sa qualité de directeur général du Développement des Médias au MCTIC, Marcel Tchobo, a signalé d’entrée qu’au-delà de l’engouement suscité sur leurs utilisateurs, les médias sociaux influent sur la manière d’exercer le métier de journaliste. Il faut donc savoir en tirer le meilleur. Aussi l’atelier permettra-t-il aux participants de maîtriser davantage ces médias sociaux à travers des exercices pratiques.

Lesquels porteront sur les techniques d’écriture de message sur facebook, youtube et twitter, la projection de messages, de commentaires et de conversation sur facebook et youtube, l’initiation à l’écriture et au partage de message sur facebook, youtube et twitter ; de même que sur les techniques de création d’un blog…
Serge Wilfrid Martin, directeur de cabinet du ministre, procédant à l’ouverture de l’atelier, a mis l’accent sur le rôle des radios communautaires et associatives dans l’édification des consciences et la participation des citoyens à la vie nationale. Raison pour laquelle, ces radios sont inscrites au nombre des priorités du ministère, a-t-il assuré.

Puis, il fait observer que les médias sociaux sont de plus en plus utilisés pour la circulation rapide de l’information et pour recueillir les commentaires et avis divers sur l’actualité. Dans leur grande variété, ces médias sociaux offrent assez d’opportunités aux journalistes et aux internautes, en leur donnant la possibilité de faire connaître leurs opinions et de converser.
Avec eux, s’instaure une véritable révolution dans le domaine de la communication, a fait valoir Serge Wilfrid Martin.

Soulignant par ailleurs les défis que constitue la maîtrise de ces médias, surtout en voulant faire le travail dans une logique de proximité, il a exhorté les représentants des radios communautaires et associatives, à se les approprier.
Et pour illustrer leur maîtrise de la matière, à mettre en place par exemple, des réseaux de partage.

En tout cas, le directeur de cabinet se dit convaincu, que les animateurs des radios communautaires et associatives ont beaucoup à gagner de ces médias sociaux et qu’ils sortiront de cet atelier autrement édifiés et aptes à les utiliser à bon escient....
2013-11-20 06:34:48
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Examen du budget général de l’Etat 2014 à l’Assemblée nationale

Marcel de Souza défend 11 milliards FCFA

Le ministre du Développement, de l’Analyse économique et de la Prospective, Marcel de Souza, le ministre des Enseignements maternel et primaire, puis celui des Travaux publics et des Transports, Aké Natondé, sont les trois ministres qui sont passés devant la Commission budgétaire hier mardi 19 novembre à l’Assemblée nationale dans le cadre de l’examen du budget général de l’Etat exercice 2014.

Par Bruno SEWADE


Le ministère du Développement, de l’Analyse économique et de la Prospective est un ministère transversal, déclare Marcel de Souza, suite aux échanges qu’il a eus hier avec les membres de la Commission budgétaire.

« Nous travaillons avec tous les ministères aussi bien pour les projets que pour les stratégies de développement», dit-il avant d’annoncer que le budget de son département ministériel pour le compte de l’année 2014 est de 11 milliards FCFA dont 2,8 milliards pour les dépenses ordinaires et 8,4 milliards pour les dépenses en capital. De ce budget, souligne le ministre, il a été imputé pour l’emploi des jeunes, la somme de 1,5 milliard FCFA au titre du projet pour l’entreprenariat agricole Songhaï.
Ce projet, selon le ministre en charge du Développement, a fait l’objet d’un long débat sur l’efficacité.

Pour lui, ce projet va améliorer le rendement et la productivité, donner de l’emploi à des jeunes et faire effectivement du Bénin une puissance agricole dans la sous-région ; surtout au Burkina Faso, au Niger, ou au Mali où ils ont un déficit de 3,5 millions de tonnes de céréales notamment du sorgho, mil, maïs et tout ce qu’on peut produire dans les vallées du Bénin.

Marcel de Souza estime qu’à part les centres Songhaï, le Bénin dispose des villages du millénaire pour lesquels on n’arrive pas toujours à apporter les fonds que le budget national doit y mettre. A Banikoara, le pays dispose des villages du millénaire pour lesquels le Japon et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont mis des moyens pour réduire de moitié la pauvreté d’ici 2015.

Et dans ces deux régions, le projet consiste à donner de l’emploi aux jeunes, mettre les commodités comme la santé, l’école, la production, les stockages, la transformation des produits pour améliorer les conditions de vie des populations. Malheureusement, précise le ministre, «nous n’avons que 15.000 personnes dans ces zones. Nous avons également ciblé 11 villages du millénaire dans tout le Bénin.

Nous avons mené des enquêtes pour voir le département le plus pauvre du Bénin. Nous avons constaté que c’est le département de l’Alibori. Nous avons découvert que la commune la plus pauvre du Bénin est la commune de Banikoara. Nous sommes en train de faire des investissements.
Nous y avons déjà construit 81 salles de classes. Nous avons recruté des enseignants que nous allons payer pendant deux ans sur le projet village du millénaire. Il reste les 11 projets des autres villages du millénaire pour lesquels nous n’avons pas encore de financement (…)».
Par rapport aux observations des députés, Marcel de Souza dit les avoir remarquées quand il était déjà passé devant eux pour ce qui concerne le Programme d’investissement public (PIP) parce que tous les ministères discutent avec son département ministériel de leurs projets. «On a eu des critiques acerbes surtout de l’opposition», se souvient-il.

Les députés ont voulu savoir ce qu’est devenu le projet de l’aéroport de Glodjigbé. Le ministre déclare leur avoir expliqué que le projet couvre 3028 hectares et concerne trois communes à savoir Abomey-Calavi, Zê et Tori-Bossito. Dans le cadre de ce projet, le bornage contradictoire a été déjà fait et il ne reste qu’à procéder aux dédommagements. Et pour faire le dédommagement, il faut d’abord faire l’occupation du sol (…)
Pour Marcel de Souza, le développement, ce n’est pas quelque chose qu’on arrive à faire du jour au lendemain. Le développement selon lui, c’est arriver à créer un mieux-être pour l’ensemble de la population.

«Il faut reprendre les choses en main. C’est pour ça que j’ai annoncé que le gouvernement organise à Paris les 4, 5,6, et 7 mars 2014, une table ronde pour exprimer une nouvelle vision de développement parce que nous sommes à un taux de croissance de 3 à 4%. Ce n’est qu’en 2012 que nous avons 5,4% », a dit le ministre en charge du développement qui espère que le Bénin va atteindre 6,5% en 2013, et en 2014, aller un peu plus. L’objectif est que la pauvreté soit impactée. Car, il faut que le pays arrive à atteindre un taux de croissance de 7,5 à 8%.

30% d’augmentation du budget du ministère des Transports et des Travaux publics

«Comme l’exige la Constitution, nous venons de passer devant la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale pour défendre le budget 2014 de notre département ministériel. C’est un budget qui est en hausse de 30% par rapport à celui de l’année dernière. Ce qui dénote de la volonté du gouvernement et celle du chef de l’Etat de renforcer les infrastructures de transport et les services de transports dans notre pays », a déclaré Bonaventure Aké Natondé.

Pour lui, les députés ont déjà fait des contributions très enrichissantes et des observations pertinentes qui seront prises en compte. «Vous savez, pour l’année qui va commencer, nous avons de très grands projets ferroviaires et routiers, de grands projets dans le domaine du renforcement des appuis pour l’entretien des routes», indique le ministre des Travaux publics et des Transports.

Et au nombre de ces projets, il y a la route Akassato-Bohicon dont le financement est bouclé. Le démarrage de cette route est prévu pour la fin de l’année 2013 au plus tard. Mais tel que les choses évoluent, d’ici le mois de décembre, le troisième lot va démarrer tout comme les deux premiers lots, annonce le ministre Bonaventure Aké Natondé. « Pareil pour l’aéroport de Tourou dont les travaux étaient aux arrêts», souligne-t-il, avant d’informer qu’il a été prévu dans le budget d’achever ces travaux.

En ce qui concerne les chemins de fer, Bonaventure Aké Natondé dit avoir profité de la séance pour informer les députés des nouvelles dispositions prises par les gouvernements béninois et nigérien pour doter les deux pays d’une ligne ferroviaire solide dans le cadre de la boucle ferroviaire. Ceci, dit-il, se fera à 80% avec des capitaux privés, les Etats eux-mêmes ne détenant chacun que 10%.

Les projets de construction des ponts pour le désenclavement, ont été passés au peigne fin (….). Les députés ont fait beaucoup de contributions, qu’il a pris l’engagement de prendre en compte pour la gestion quotidienne des affaires de son département ministériel.
Pour ce qui concerne les projets de l’année prochaine, il a précisé qu’il est prévu la construction de 15 ponts métalliques dont le démarrage aura lieu dans le premier trimestre de l’année 2014.

En matière de routes, avec Akassato-Bohicon d’un linéaire 103 km, Comé-Lokossa-Dogbo de 67 km et sa bretelle Zounhouè-Athiémé-Frontière du Togo de 71 km et Parakou-Djougou qui fait 135 km, globalement, le gouvernement est en train d’aller à près de 400 km de route à lancer très prochainement.

Les Enseignements maternel et primaire ont 110 milliards pour 2014

Le ministère des Enseignements maternel et primaire a un budget de 110 milliards, FCFA. Dans ces 110 milliards, le ministre des Enseignements maternel et primaire, Eric N’Dah indique que 80 à 85% sont constitués de salaires. Donc, cette année, contrairement à l’année en cours, il y a, selon lui, une amélioration des dépenses en capital. C’est très important parce que c’est à travers ces dépenses que le gouvernement fait ses investissements.

Pour Eric N’Dah, les dépenses en capital sont autour de 15 milliards contre 11 milliards l’année en cours. Pour 2014, il y a une diminution des frais de fonctionnement du ministère des Enseignements maternel et primaire. Ce qui témoigne de la volonté du gouvernement, selon le ministre, de donner priorité aux investissements dans le secteur de l’éducation par rapport au fonctionnement.

En ce qui concerne l’exécution du budget 2013, Eric N’Dah informe qu’elle est autour de 75% à la date de 30 septembre 2013. Ce qui est conforme, selon lui, puisque ça fait environ trois trimestres. Il espère dans le quatrième trimestre voir le ministère atteindre un taux d’exécution de plus de 90%.

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