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Partenariat de Ouagadougou : La Certitude d’espérance du Canada

Publié le mercredi 4 decembre 2019  |  Matin libre
4ème
© Présidence par DR
4ème gouvernement du Président Patrice TALON
Mercredi 11 septembre 2019. Bénin. Les ministres, membres du 4ème gouvernement du Président Patrice TALON . Photo : Benjamin HOUNKPATIN - Ministre de la Santé
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Hier, Cotonou a abrité la huitième réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou (Rapo2019) sur le thème : « Jeunes ; changement social et de comportement : Nous en voulons plus ! ». Il s’agit d’un mouvement mis en place par les ministres de la santé du Bénin, du Burkina-Faso, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et du Togo pour dynamiser la planification familiale. Le partenariat de Ouagadougou (P.0) qui termine la quatrième année de sa « phase d’accélération » a pour objectif d’ajouter 2,2 millions d’utilisatrices additionnelles de méthodes contraceptives modernes dans les neuf pays francophones de l’Afrique de l’Ouest d’ici 2020.



Le Canada s’est joint au Partenariat de Ouagadougou en mars 2017 après avoir annoncé son investissement de 650 millions de dollars sur trois ans pour faire progresser la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes et des filles. Son ambassadrice près le Bénin et le Burkina Faso, Madame Carol McQueen a délivré une allocution qui démontre que le Canada a entamé le parcours du discours. C’est ainsi qu’en juin 2019, lors de la conférence mondiale « Women Deliver » qui s’est tenue à Vancouver, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé que le Canada augmentera son financement à 1,4 milliard de dollars par année en moyenne d’ici 2023 pour appuyer l’amélioration de la santé des femmes, des adolescentes et des enfants dans le monde.

Pour réaliser des gains durables en matière d’amélioration du bien-être des femmes et des jeunes dans les neuf pays du Partenariat de Ouagadougou, le Canada pense qu’il faudra tenir compte des secteurs comme l’éducation sexuelle complète, les services d’avortement sécuritaire dans un contexte légal, et de soins post-avortement, la violence sexuelle et sexiste, les droits sexuels et reproductifs dans les états fragiles. Ces secteurs sous-financés retiennent l’attention du Canada. De même que le contexte nouveau d’insécurité dans certains pays du partenariat dont les conséquences sur les femmes et les filles appellent plus d’engament afin qu’elles aient accès aux services d’information dont elles ont besoin en matière de santé sexuelle et reproductive, nécessaire pour leur protection et leur survie.

C’est pour cette raison que le Canada en se basant sur sa politique d’aide internationale féministe entend dans une approche holistique réduire la pauvreté par le renforcement du pouvoir des femmes et l’égalité des genres. C’est pourquoi Madame Carol Mc Queen , annonce que le Canada va continuer à lutter contre des pratiques indésirables comme les mariages précoces et forcés, les mutilations génitales féminines et la violence axée sur le genre . Le Partenariat de Ouagadougou a donc une belle perspective avec un engagement certain du Canada



H-Tauyé.
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