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Situation critique du Bénin : Qui pour sauver Yayi du naufrage ?
Publié le vendredi 22 novembre 2013   |  journauxdubenin


Ouverture
© AFP par SEYLLOU
Ouverture de la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA
Jeudi 24 octobre 2013. Dakar. Plusieurs chefs d`Etats sont arrivés à Dakar où ils prendront part à la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA et au sommet extraordinaire de la CEDEAO.Photo : Boni Yayi, président du BENIN


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L’euphorie constatée au niveau du gouvernement depuis qu’il est question de la découverte d’un «important» gisement de pétrole a commencée à disparaître et à nous amener à la réalité actuelle du pays. Cette réalité, c’est que le Bénin va mal sur presque tous les plans. Le comble, c’est qu’il se révèle aujourd’hui à l’interne qu’il n’y a personne pour sauver Boni Yayi de ce naufrage.

Le tableau sombre que présente le Bénin aujourd’hui nécessite qu’il y ait forcément quelqu’un ou une structure qui puisse voler au secours de Boni Yayi. Dans tout pays en période de crise, la solution a toujours été celle-là. Malheureusement, pour ce qui concerne le Bénin, au vu cette crise, tout porte à croire qu’il n’y a personne pour aider le chef de l’Etat à sortir du naufrage. Les anciens présidents de la République annoncés il y a quelques semaines pour jouer ce rôle sont indésirables à la Marina. Cela donne une idée du sort qui sera réservé à leur lettre au chef de l’Etat. En clair, Yayi n’en veut pas. Pour ce qui est du Clergé, il a joué un rôle très important et très apprécié des Béninois par le passé. Et même du temps de la révolution. Aujourd’hui, on est obligé de constater que le Clergé est en disgrâce auprès du Chef de l’Etat. Il reste qui ? Certains pensent que les présidents des autres institutions de la République peuvent jouer le rôle. Mais là encore, dans un pays où ces derniers sont pressés comme des ministres sous ordre qu’on peut appeler à tout moment, que peuvent-ils en cas de crise sérieuse comme celle-ci ? Pourtant, la réalité est que Boni Yayi a besoin de quelqu’un pour l’aider à trouver une porte de sortie de crise. Il a besoin de quelqu’un qui puisse l’aider à unir davantage les Béninois au lieu de les diviser, de les éloigner de leur patrie ou de les pousser à aller investir ailleurs. Un «oiseau» sauveur que l’on a du mal à trouver aujourd’hui sur le territoire national. Pendant ce temps, la situation ne fait que s’aggraver.

Politiquement…rien

Sur le plan politique, c’est évident que le dialogue tant souhaité par les uns et les autres est loin d’être une réalité. Ce n’est plus seulement un problème de mouvance contre opposition, mais aussi de mouvance contre mouvance. On peut faire allusion à la guéguerre Agoua-Dègla dans les Collines sans oublier les tensions entre Fcbe à Calavi et à Zè. C’est le même schéma dans tous les autres départements du pays. Même avant ces cas, les dernières élections au Parlement (à la questure notamment) ont déjà montré que politiquement, Yayi se retrouve de plus en plus seul. En réalité, la naissance du dernier groupe parlementaire « Cohésion Nationale et Paix » ne fait que corroborer cette thèse.

Economiquement…

Economiquement, malgré les discours de bonne santé prononcés tous les jours, la réalité est autre. Il suffit d’aller dans les écoles pour s’en rendre compte. L’économie béninoise est malade et ne donne aucun signe d’espoir. Il suffit de s’informer auprès des régies financières pour être édifié. Les principales voies sont dégradées comme on n’en a jamais vu dans notre pays. Le délestage est à nouveau au rendez-vous, plus prononcé que jamais, donnant la preuve qu’il n’y avait eu que des simulacres de solutions, notamment avec le Nigeria et le Ghana dont le président a été montré à grand renfort de publicité comme le ou l’un des sauveurs du Bénin en matière d’énergie électrique ; au final, que de la propagande populiste et politique, que de la démagogie, que de la navigation à vue. Triste réalité !!! Sur le plan social, les mouvements de protestation ne cessent de se multiplier. Pour un régime qui est à deux ans de sa fin, c’est un mauvais signe. L’une des conclusions à tirer face à un tableau aussi sombre, c’est que le peuple ne fait plus confiance à ses dirigeants, à commencer par le Chef de l’Etat. Il y a donc crise de confiance. D’où la nécessité de trouver quelqu’un pour sauver Yayi du naufrage de notre cher pays.

Euloge Badou

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