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Marie-Laurence Sranon Sossou lance le décret fixant les normes des CAPE
Publié le dimanche 24 novembre 2013   |  Ministère


Marie-Laurence
© Autre presse par DR
Marie-Laurence Sranon, la nouvelle ministre de la Famille


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Le jeudi 21 novembre 2013, Madame le Ministre de la Famille, des Affaires Sociales, de la Solidarité Nationale, des Handicapées et des Personnes de Troisième Age a procédé au lancement officiel du décret n°2012-416 du 06 novembre 2012 fixant les normes et standards applicables aux Centres d’Accueil et de Protection d’Enfants (CAPE) en République du Bénin. Il s’agit en d’un instrument juridique très important de protection de l’enfant dont le processus d’élaboration a commencé depuis les années 2010

Lire l’extrait de son discous :

« Permettez-moi, avant tout propos, de présenter toutes mes gratitudes à vous qui avez bien voulu rehausser de votre présence cette cérémonie qui se veut fort simple. En effet, mon département ministériel lance l’activité pour la vulgarisation des normes et standards en matière de Centre d’Accueil et de Protection des Enfants.

Le décret n°2012-416 du 06 novembre 2012 fixant les normes et standards applicables aux Centres d’Accueil et de Protection d’Enfants en République du Bénin est un instrument juridique très important de protection de l’enfant dont le processus d’élaboration a commencé depuis les années 2010.

En effet, la protection des enfants est une obligation constitutionnelle du 11 Décembre 1990 car il est solennellement affirmé la détermination du peuple béninois à créer un état de droit dans lequel les droits fondamentaux et les libertés publiques sont garantis et protégés. L’alinéa 2 de l’article 26 de la loi fondamentale consacre la protection de la famille, de la mère et plus spécifiquement de l’enfant.

Si pour tous les enfants l’état doit s’obliger, il en découle qu’en se fondant sur le principe de redevabilité/responsabilité, cette obligation devient d’autant plus lourde lorsqu’il s’agit des enfants orphelins et en situation difficile.

Lorsqu’un enfant venait à perdre un ou les deux parents, la garde et l’éducation de ce dernier étaient essentiellement assurées soit par un membre de la famille, un ami ou un parent d’emprunt. La solidarité africaine permettait cette mesure. Mais avec de nombreuses crises économiques et sociales qui ont secouées le Bénin, la vie communautaire s’est dégradée au profit de l’individualisme. Les premières victimes sont les enfants. Ces derniers sont exposés à diverses sortes de violences telles que la traite, l’exploitation et la maltraitance…

Le recensement des orphelinats et des structures d’accueils effectué par le ministère en charge de la famille en 2008 a permis de dénombrer près d’une centaine de structures privées faisant office d’orphelinat avec au tableau près de sept mille (7.000) orphelins. Le secteur est essentiellement occupé par les ONG nationales, internationales, les confessions religieuses encadrées par les Centres de Promotion Sociale.

L’absence d’un cadre légal et institutionnel, le manque de coordination et de suivi des actions de ces centres n’offrent pas une meilleure protection à ces enfants. Or la convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant stipule en ses articles 20 et 21 que les Etats s’engagent d’une part à assurer une protection spéciale à l’enfant privé de son milieu familial et à veiller d’autre part à ce qu’il bénéficie d’une protection familiale de remplacement.

Partant de tous ces éléments, le Ministère en charge de la Famille a élaboré pour le secteur des structures d’accueils, des normes et standards appropriés à la mission qu’ils accomplissent, le but étant de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des enfants dans ces structures.

Après l’élaboration, la validation et l’adoption en Conseil des Ministres de cet instrument juridique, il est impérieux, de le vulgariser afin que tous les acteurs de la protection de l’enfant connaissent, s’approprient son contenu et l’appliquent en se conformant à ses exigences pour le bien être des enfants.

Je tiens à remercier une fois encore tous nos partenaires Techniques et Financiers notamment l’UNICEF, Plan/Bénin, Terre des Hommes, IPEC/BIT, Right to Play, Handicap International, et les réseaux CLOSE et ReSPESD pour les efforts qu’ils ont déployé afin que ce travail aboutisse ».

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