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Conseil sectoriel du dialogue social du Maec: Les défis de la diplomatie béninoise en 2020 en débat

Publié le lundi 6 janvier 2020  |  La Nation
Aurelien
© aCotonou.com par DR
Aurelien Agbenonci, ministre des affaires étrangères
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Par Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau,

Le Conseil sectoriel du dialogue social (Csds) du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération a tenu, lundi 30 décembre dernier, à Porto- Novo, sa seconde session ordinaire au titre de 2019. Les travaux ont été présidés par le ministre Aurélien Agbénonci.


Les défis de l’année 2020 dans le secteur de la diplomatie béninoise étaient au menu, lundi 30 décembre dernier, de la deuxième session du Conseil sectoriel du dialogue social au titre de 2019 du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
Pendant une journée, les représentants des organisations syndicales et les responsables des services clés du ministère ont passé en revue le bilan des activités en 2019 et se sont engagés pour les défis de 2020. Les participants ont sans complaisance analysé le bilan, fait le point des promesses tenues et celles qui ne l’ont pas été et ce qui peut être fait pour les tenir en 2020 afin que le dialogue social ne soit pas un exercice vain.
Aurélien Agbénonci, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, a rompu ses vacances gouvernementales pour prendre part à la session compte tenu, dit-il, de l’importance qu’il accorde au dialogue social au niveau de son ministère. Selon lui, outre l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, la redéfinition et le réaménagement de la carte diplomatique sont inscrits aussi parmi les priorités de l’année 2020. Pour lui, la carte diplomatique d’un pays ne peut jamais être figée. Elle est une dynamique qui évolue à l’aune des enjeux et des intérêts de l’heure. La carte diplomatique doit être adaptée aux opportunités et aux nouvelles manières de voir le monde. La réduction de la carte diplomatique procède aussi, explique-il, du souci de favoriser le financement des réformes dans les secteurs prioritaires tels que la santé, l’éducation, les infrastructures routières. Il a invité les agents du ministère à continuer de jouer leur partition pour la réalisation des ambitions tant dans le secteur de la diplomatie qu’en matière des réformes de développement engagées par le gouvernement. Le ministre les a félicités en outre pour les résultats probants engrangés par son département ministériel ces trois dernières années.

Développement holistique !

Ces résultats ont été salués par le président de la République, Patrice Talon, lors de son message annuel sur l’état de la nation, face à la Représentation nationale, se réjouit Aurélien Agbénonci. Il reconnait avec le chef de l’Etat que le Bénin apparaît désormais comme un pays respecté, un Etat qui prend sa part de responsabilité et qui joue la modération qui sied à la paix et à la sécurité dans le monde. « Il y a des sujets de préoccupations, des contraintes et des verrous à sauter. Mais cela sera fait en ayant à l’esprit l’histoire diplomatique mondiale, les enjeux et tous les paramètres de la géopolitique», insiste Aurélien Agbénonci satisfait de constater que son ministère tient bon face à la mission qui lui est assignée par le président de la République notamment contribuer à la paix, la sécurité et la concorde sur le plan international.
Reprenant le chef de l’Etat, Aurélien Agbénonci note que l’heure du développement du Bénin a vraiment sonné. Il a invité les agents à se reconvertir en agents de développement et en citoyens passionnés du Bénin. Cette reconversion va permettre au ministère de continuer à apporter sa pierre pour que le Bénin gagne effectivement la bataille de la création de richesse et de la lutte contre la pauvreté et les vulnérabilités. Aurélien Agbénonci a informé les participants de la décision du gouvernement de transformer désormais les Conseils sectoriels du dialogue social en Commissions administratives paritaires pour permettre à l’administration et aux acteurs sociaux d’échanger de manière intelligente et responsable au profit du développement du Bénin. « Car si nous ne sommes pas responsables, si nous ne prenons pas l’exacte mesure des enjeux du développement de notre pays, nous aurons failli », conclut le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
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