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La Nation N° 5871 du 25/11/2013

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Visite d’Etat du président de la République du Sénégal au Bénin : Macky Sall fait docteur honoris causa
Publié le lundi 25 novembre 2013   |  La Nation


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© aCotonou.com par TOP
Visite du Président Sénégalais Macky Sall au Bénin
Vendredi 22 Novembre 2013, Aéroport Bernardin Gantin de Cotonou : Le Président Boni Yayi accueille son homologue Sénégalais à son arrivée à Cotonou Photo : Son excellence M. Macky Sall, Président du Sénégal, accueilli par la communauté Sénégalaise au Bénin


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La visite du président sénégalais à l’Université d’Abomey-Calavi constitue l’un des moments phares de son séjour béninois. Macky Sall s’est vu décerner le grade de docteur honoris causa de l’Université d’Abomey-Calavi. «Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années», dit Pierre Corneille. Le parcours professionnel et politique du président sénégalais milite largement en sa faveur et constitue d’ailleurs des arguments avancés par les autorités rectorales pour justifier leur décision.

Ingénieur géologue, géophysicien formé à l’Institut des sciences de la terre (IST) de Dakar, puis à l’Ecole nationale supérieure du pétrole et des moteurs (ENSPM) de l’Institut français du pétrole (IFP) de Paris, Macky Sall a fait sa carrière au sein de la Société des pétroles du Sénégal qu’il aura d’ailleurs le privilège de diriger entre décembre 2000 et juillet 2001.
Mais l’ascension politique du président sénégalais a été fulgurante, en dépit des péripéties. Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique, puis ministre d’Etat, il passe en août 2003 au très convoité poste de ministre de l’Intérieur du Sénégal avant d’occuper les fonctions de Premier ministre entre avril 2004 et juin 2007.
Il est élu président de l’Assemblée nationale du Sénégal en juin 2007, avant d’entrer en disgrâce un an plus tard avec son propre parti, le Parti démocratique du Sénégal (PDS). Bien que la voie de son ascension à la magistrature suprême n’ait pas été un long fleuve tranquille, il a pu braver les adversités poignantes du régime Wade pour se faire élire en avril 2012, quatrième président de la République du Sénégal.
Le cours inaugural de Macky Sall a été une réelle profession de foi sur le défi de l’intégration en Afrique. «L’intégration africaine n’est pas une question de choix, mais une loi inéluctable du temps», affirme-t-il.
Macky Sall rappelle que le monde évolue aujourd’hui dans des grands ensembles et aucun pays ne peut survivre individuellement sans ce dispositif. «Pour exister et avoir voix au chapitre, les pays africains n’ont d’autre choix que celui de l’intégration et de la recherche de solutions concertées aux défis actuels et futurs : défis sécuritaires, défis de développement économique et social», insiste-t-il. Il salue du coup le nouvel élan d’intégration qui se manifeste à travers diverses initiatives sur le continent et dans les espaces régionaux.
« L’Afrique a plié sans rompre. C’est pourquoi nous ne devons pas nous laisser handicaper par le poids de l’histoire. Comme toutes les générations post indépendance, je veux regarder l’avenir avec optimisme et détermination, persuadé que l’heure de l’Afrique a sonné », martèle le président sénégalais. Et de conclure : «Peu importe finalement ce qu’en pensent les afro pessimistes.
La différence, c’est nous qui la ferons par l’association de nos moyens et de nos intelligences. Et plus que jamais notre destin est entre nos propres mains».

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