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Recours contre la fermeture des frontières nigérianes : Comment la Cour va traiter le cas Buhari ?

Publié le mercredi 8 janvier 2020  |  Matin libre
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© Autre presse par CEDEAO
Ouverture de la 54è session de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de la CEDEAO à Abuja
Abuja, le 22 décembre 2018. Ouverture de la 54è session de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de la CEDEAO. Les maux politiques de l`heure dans la sous-région et divers défis et chantiers économiques en Afrique de l`ouest sont au menu de cette session présidentielle présidée par Muhammadu Buhari, Président en exercice de l`organisation.
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Hier, les deux anciens chefs d’Etat du Bénin étaient attendus devant la Cour constitutionnelle. Ils étaient invités dans le cadre de l’instruction du recours du sieur Alain Diogo contre Boni Yayi pour manipulation contre le peuple béninois, auteur de la manipulation de la fermeture des frontières, et contre Nicéphore Soglo pour complicité et auteur de sabotage de la crédibilité des élections législatives. Les deux anciens présidents devraient, selon l’invitation à eux envoyée, faire des observations et produire mémoire en cinq copies. Evidemment, comme on pouvait s’en douter, ni Boni Yayi, ni Nicéphore Soglo n’étaient à cette audience. Ils n’ont pas non plus envoyé de représentants. La Cour n’a eu d’autre choix que de renvoyer pour statuer sur le dossier de recours. Mais il n’y avait pas que les anciens présidents du Bénin qui sont concernés par le recours de Alain Diogo, recours sur lequel la Cour compte statuer. Le recours était aussi contre le président en exercice du Nigéria Muhammadu Buhari pour fermeture illégale de la frontière de Sèmè-Kraké. Or, l’invitation de la Cour n’était adressée qu’aux anciens présidents béninois. Si la logique de la Cour est d’écouter toutes les personnes incriminées par le recours du sieur Alain Diogo avant de rendre sa décision, comment va-t-elle alors s’y prendre pour ce qui est du cas du président de la République fédérale du Nigéria, vu qu’il est étranger ? Est-ce son représentant au Bénin, c’est-à-dire l’ambassadeur de l’Etat fédéral qui va être écouté ? Comment cela pourrait être examiné ? La Cour, dans sa décision, va-t-elle se déclarer incompétente pour le cas Buhari ? Autant d’interrogations qui pour l’heure demeurent sans réponse. Tant la procédure est insolite et suscite la curiosité du Béninois lambda qui veut savoir jusqu’où la Cour Djogbénou est prête à aller dans ce dossier.



M.M
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