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Le Confrère de la Matinée N° 0916 du 11/11/2013

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Marchés et hygiène à Cotonou : Un mariage difficile
Publié le lundi 25 novembre 2013   |  Le Confrère de la Matinée




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S’il y a un fait qui est notoire, c’est qu’à Cotonou, les marchés sont bien sales. Ce n’est pas un sujet nouveau. La question a toujours été abordée et a souvent fait l’objet de débats quant aux solutions y afférentes.


Une descente hier au marché de Fifadji dans le neuvième arrondissement de Cotonou, permet de constater le phénomène. Surtout la manière avec laquelle elle est vécue au quotidien par les usagers de ce marché.

Les eaux usées constituent le premier problème d’hygiène. L’observation d’un meunier installé aux abords de ce marché permet en partie d’ébaucher cette conclusion. En effet, son moulin fait face à une des ruelles encadrant le marché. A côté de lui, des flaques d’eaux d’une malpropreté indescriptible. Pourtant, l’on ne saurait attester si la pluie est passée par là.

En fait, ce dernier, régulièrement verse après lavage de son moulin ou des contenants de condiments, les eaux de lavage sur la voie publique. Il n’est pas le seul. Quelques bonnes dames, installées aux abords du marché ne se privent pas elles à leur tour, d’entasser à même le sol des tas d’ordures. Les caniveaux deviennent des victimes par ricochet, s’ils ne le sont directement. Bref, un échantillon de malpropreté au marché de Fifadji, mais qui n’est pas loin de refléter la situation de l’hygiène dans bon nombre de marchés de Cotonou et environs.

Les marchés sont certes des lieux par excellence où les déchets sont censés avoir droit de cité. Puisque c’est là que se déroulent la grande partie des échanges qui font vivre l’économie d’un pays. Qui parle de marché, parle d’une manière ou d’une autre de marchandises.

Et là où circulent des marchandises, il y a bien de quoi s’attendre à avoir des résidus, des déchets. Cependant, le maintien de l’hygiène dans les marchés doit constituer une priorité quotidienne. Les marchés constituent des vitrines pour l’Etat. Et l’étranger qui descend dans le pays et qui souhaite peut-être ramener des achats chez lui, c’est le premier endroit où il est censé se rendre. Tout ce qu’il verra et qu’il vivra, ce sera l’image du Bénin.

Il importe donc que les structures qui existent dans le sens d’assurer l’hygiène dans les marchés, puissent se mettre à la tâche sans répit. L’autorité doit assurer une veille permanente sans se lasser. Et le mariage jugé difficile entre marché et hygiène au Bénin, ou à Cotonou la capitale économique plus précisément, ne sera qu’une équation résolue.

Mastiano Bernard DAVID

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