Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Cartographie des risques: De nouvelles approches pour la bonne gestion des ressources

Publié le mercredi 29 janvier 2020  |  La Nation
Johannès
© aCotonou.com par DR
Johannès Dagnon (au milieu), conseiller spécial du chef de l’Etat et directeur du Bureau d’analyse et d’investigation (Bai) et l’Inspection générale des finances (Igf)et Gaston Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche à droite
Comment



Par Babylas ATINKPAHOUN (Stag), Les acteurs impliqués dans l’élaboration de la cartographie des risques des ministères chargés de la Santé et de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche sont, depuis ce mardi 28 janvier, en atelier de formation à Cotonou. Prévu pour durer cinq jours, l’atelier vise à renforcer leurs compétences en contrôle interne et en management des risques.


Développer les compétences des managers des risques et des auditeurs en contrôle interne et en management des risques et contribuer au renforcement de la gouvernance et à l’amélioration des performances. Ce sont les objectifs que se sont fixés le Bureau d’analyse et d’investigation (Bai) et l’Inspection générale des finances (Igf) avec l’appui des partenaires techniques et financiers en organisant cet atelier de formation.
A en croire Johannès Dagnon, conseiller spécial du chef de l’Etat, il s’agit d’une phase pilote qui va s’étendre plus tard à l’ensemble des ministères sectoriels. Il rappelle le contexte de cette formation qui vise à outiller les acteurs impliqués dans l’élaboration de la cartographie des risques, étant donné que la démarche de management par les risques ou de gestion axée sur les objectifs est ambitieuse et exigeante. « Cela requiert un engagement fort des ordonnateurs, des gestionnaires et des gestionnaires de crédits à jouer pleinement leurs rôles de premier rempart contre les risques de dysfonctionnement et de contre-performance en mettant en œuvre des dispositifs solides de contrôle interne et de gestion », fait-il savoir.
Après avoir relevé qu’il n’y a pas de performance sans un personnel bien formé, Benjamin
Hounkpatin, ministre de la Santé, trouve opportune cette formation, au regard de la situation peu reluisante de son département ministériel qu’il n’a pas manqué d’évoquer. Il fait remarquer que les risques dans son département ministériel sont très élevés. Selon lui, lorsqu’on se réfère aux différentes recommandations faites par les corps de contrôle, il devient urgent d’agir. « Je pense que c’est à dessein que le secteur de la Santé a été identifié pour servir de pilote à ce programme », estime-t-il. Il a espoir que les acteurs ainsi formés sauront utiliser à bon escient les ressources mises à leur disposition et par ricochet, rendre performant le secteur en sauvant les vies humaines.
Pour Gaston Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, c’est un privilège que ces deux départements ministériels aient été ciblés pour être les pionniers de ce programme d’assistance technique. « Il va de soi que dans les ressources mises en place, il y ait une approche innovante du contrôle, du suivi et de la qualité des dépenses », note-t-il. Ce programme d’assistance technique permettra de sécuriser les deniers publics, d’assurer leur bonne gestion et de créer les conditions pour faire rendre compte à tout manager ou acteur public indélicat.
Commentaires