Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Faits Divers
Article
Faits Divers

Après les violences à Savè: La levée de l’état de siège préoccupe les sages

Publié le mercredi 29 janvier 2020  |  Matin libre
Sa
© aCotonou.com par DR
Sa majesté OLA OYENIRA ODJODU II,roi de Savè
Comment


Après les affrontements à Savè et l’arrestation du supposé meneur Faleti, les sages de la commune se préoccupent désormais de la levée de l’état de siège notamment la présence permanente des militaires et policiers. Selon l’information rapportée par plusieurs médias locaux, une délégation constituée de huit sages de Savè serait en tournée à Cotonou pour le retour à la paix dans leur localité. L’objectif de leur venue à Cotonou serait de solliciter la clémence des autorités à divers niveaux pour que l’état de siège installé dans la ville de Savè depuis quelques semaines soit définitivement levé. “Les sages ont rencontré pour la première journée de leur tournée de plaidoyer les ministères de la justice, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de la défense nationale. Comme si cela n’était pas suffisant pour obtenir ce dont il est question, la délégation s’est rendue ce lundi 27 janvier au conseil économique et social pour qu’il intervienne dans la recherche de solution durable aux troubles récurrents à Savè“ rapporte un média en ligne. Et selon les propos du porte-parole de la délégation, Jean-Pierre Edon, reçu par Frissons radio, leur démarche vise non seulement la levée de l’état de siège imposé à la ville de Savè depuis les dernières insurrections mais aussi d’inviter les autorités judiciaires à mettre fin aux interpellations pour préserver la paix. L’autre requête des sages serait la libération sans condition d’un jeune qui n’aurait rien fait avant d’être interpellé. A en croire le porte-parole, l’arrestation du jeune a suscité les derniers heurts. « Les forces de l’ordre étaient à la recherche d’un individu. A défaut de mettre la main sur celui-là, elles ont pris un autre. Nous avons demandé que celui-là soit libéré. Les autorités ont promis d’étudier nos doléances à la lumière de la loi », a-t-il confié à Frissons radio.





A.B
Commentaires