Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Embellie économique et lutte contre la corruption: Le Bénin se révèle …

Publié le lundi 3 fevrier 2020  |  La Nation
Cérémonie
© Présidence par DR
Cérémonie de clôture du dialogue politique
Samedi 12 octobre 2019. Palais des congrès de Cotonou. Après trois jours d’échanges, le dialogue politique réunissant huit partis, a pris fin sur un ensemble de recommandations que le président Patrice Talon a pris l`engagement de respecter
Comment


Par Paul AMOUSSOU,

Dans le classement des pays ayant le plus faible produit intérieur brut (Pib) par habitant dans le monde en 2019, soit donc les pays les plus pauvres de la planète, le Bénin
peut s’enorgueillir d’avoir pu tirer son épingle du jeu, grâce aux efforts consentis ces quatre dernières années. Il ne figure plus parmi le peloton
de tête de ce classement peu glorieux et significatif de contre-performance.


Si en 2015 le Bénin était 20e avec 709 dollars de Pib par habitant, il ne figure plus en 2019 parmi les 25 pays produisant le moins de richesse par habitant, c’est-à-dire les pays dans lesquels la pauvreté est plus significative.
Cette embellie, à l’instar de la directrice générale du Fmi qui en a fait cas récemment lors de la visite du chef de l’Etat béninois à Washington, le président de la Banque africaine de Développement (Bad) l’a aussi mentionnée jeudi dernier, lors du lancement du rapport sur les perspectives économiques en Afrique qui projette les tendances de croissance économique sur le continent et met en relief les approches politiques qui peuvent être utilisées pour le développement.
Indiquant que « L’Afrique est l’endroit où le monde se concentre actuellement en tant que frontière de croissance et d’investissement », Akinwumi Adesina, manager de la Bad se réjouit que « Plus impressionnant encore, 6 des 10 économies à la croissance la plus rapide au monde se trouvent désormais en Afrique: Rwanda (8,7 %), Côte d’Ivoire (7,4 %), Éthiopie (7,4 %),
Ghana (7,1 %), Tanzanie (6,8 %) et le Bénin (6,7 %) ».
Le Bénin signe ainsi une réelle performance en faisant partie des économies dynamiques et surtout en n’étant plus dans la zone rouge, car certains des pays qui y figurent, sont plus pourvus que lui, au regard des richesses de leurs sous-sols, tels la Rd Congo, le Tchad ou la Guinée.

La recette de la réussite

La recette d’une telle réussite ? Outre la structuration mise en place et la rigueur notée à l’œuvre sous l’actuel gouvernement, il faut, pour l’expliquer, emprunter les mots au maire Charles Toko qui, se prononçant sur le renforcement du système d’alimentation en eau potable à Parakou, avance que « L’argent facile qui ne circule plus sert désormais à l’investissement pour le bien-être des populations ». Lui faisant chorus à Allada où le chef de l’Etat était en visite, le promoteur de l’entreprise anglaise Blues Skies, spécialisée en transformation des fruits, a salué l’effort réel consenti par le président Patrice Talon pour endiguer la corruption. D’autant plus, révèle-t-il, qu’il y a dix ans, il avait renoncé à s’installer au Bénin du fait du fléau « en vogue » de la corruption. Et ceci, aux dépens du développement de ses activités et surtout de la promotion de l’ananas du Bénin pourtant très prisé à l’étranger. Une certitude est que l’embellie notée sur le plan économique ne serait pas possible sans la lutte résolue engagée contre la corruption, dont l’instrument le plus efficace reste la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, Criet. Toutes choses qui concourent à rendre possible le développement du Bénin, tel qu’indiqué, il y a peu encore, par le président Patrice Talon lors de son discours sur l’état de la nation.
Commentaires