Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Décentralisation/Cotonou chasse gardée de l’Opposition: Talon pour déjouer les pronostics ?

Publié le lundi 10 fevrier 2020  |  Matin libre
Monsieur
© Présidence
Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l`État, Chef du Gouvernement lors de son message sur l`état de la nation
Comment




C’est la course au positionnement dans le starting-block des partis politiques, en perspective aux communales et municipales de mai prochain. Dans la même famille politique, les adhésions et défections font l’actualité, selon que le militant s’estime lésé sur la liste de positionnement du parti du départ. Mais on quitte aussi l’Up ou le Br pour aller vers les Fcbe, parti de l’Opposition. Ce mouvement n’est pas très connu mais il existe surtout dans le Littoral censé être la chasse gardée de l’Opposition depuis l’avènement de la décentralisation.



A Cotonou, il est à craindre les jours à venir des démissions des Blocs Up et Br pour rejoindre l’Opposition qu’incarnent les Fcbe et maintenant Restaurer l’espoir qui vient aussi d’obtenir son récépissé. Ce mouvement de politiciens en quête d’être élus conseillers va peut-être se passer sans tambour ni trompette, mais se fera. La cause, Cotonou, depuis toujours, a cette singularité de s’éprendre pour le parti qui incarne le mieux l’Opposition politique au régime en place. Les Législatives exclusives n’ont pas permis de confirmer ou d’infirmer cette réalité. Du coup, on ne sait à ce jour quel sera le comportement de l’électeur de Cotonou au temps de la Rupture. Cette incertitude peut amener des gens à préférer opter pour l’une des listes de l’Opposition, plutôt que d’aller à ces communales sur la liste Up ou Br. Mais l’un dans l’autre, il y a toujours un inconnu même si par expérience, l’Opposition serait plus sûre. Car, durant les régimes successifs, ce n’est pas l’envie de prendre Cotonou qui a manqué. Que ce soit sous Kérékou ou sous Boni Yayi, on a essayé de contrôler Cotonou. On a même entendu des discours du genre : « il n’y a pas de citadelle imprenable, mais de citadelle mal attaquée ». Mais chaque fois, à la fin, c’est toujours l’Opposition qui a le plus grand nombre de conseillers. Rien que çà, ajouté aux désagréments causés aux populations par l’opération de libération de l’espace public, les événements malheureux des 1er et 02 mai 2019 à Cadjèhoun ne militent en faveur du pouvoir de la Rupture. Le risque est alors grand qu’une fois de plus, Cotonou confirme son statut de fief de l’Opposition.



M.M

Commentaires