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« Avec la CRIET, les gens ont peur de l’argent public », Me Salami Ibrahim

Publié le mercredi 4 mars 2020  |  beninwebtv
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© aCotonou.com par DR
Me Ibrahim salami, avocat
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Décriée par certains acteurs politiques et techniciens de droit, la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) n’est pas sans utilité pour la république. C’est du moins l’avis du professeur Ibrahim Salami qui estime que grâce à cette juridiction, les gens ont peur de l’argent de l’Etat.

L’émission Zone Franche du dimanche 1er mars 2020 a reçu le Professeur titulaire de droit public, Me David Ibrahim Salami. L’invité de André Dossa a opiné sur les 30 années de mise en oeuvre des recommandations de la conférence des forces vives de la nation de février 1990. Le technicien de droit a fait remarquer que depuis 1990, le Bénin a réussi à relever le défi de la stabilité institutionnelle et politique grâce à une innovation majeure: l’arbitrage d’un juge constitutionnel. Malheureusement, cette stabilité n’est pas accompagnée du développement économique à cause surtout de la mauvaise gouvernance et de la corruption au sommet de l’Etat.

Mais avec la création de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), indique l’homme de droit, les choses ont tendance à changer. Selon lui, grâce à cette juridiction spécialisée dans la lutte contre certaines infractions dont celles économiques, les acteurs publics ont de plus en plus peur des ressources de l’Etat. « Avec la CRIET, les gens ont peur de l’argent public« , a laissé entendre l’enseignant de droit public. La criet pourrait donc être d’une utilité pour le défi qui reste au peuple béninois, celui de l’émergence économique.
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