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Supposée ‘’vente illégale de domaine public’’ à Cotonou: Isidore Gnonlonfoun s’explique

Publié le jeudi 5 mars 2020  |  Matin libre
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© Autre presse par DR
Isidore Gnonlonfoun, Ministre de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale, de l`Administration et de l`Aménagement du Territoire
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Prévue ce jour, jeudi 5 mars 2020 à la Cour constitutionnelle, l’audience qui devra connaitre du recours déposé par Isaac Ahivodji, troisième adjoint au Maire de Cotonou et dans lequel il accuse le Maire intérimaire, Isidore Gnonlonfoun de ‘’vente illégale de domaine public’’, fait grand bruit dans l’opinion. Interviewé par Frissons Radio, le mis en cause, en attendant sa présentation devant les sages de la haute juridiction a levé hier, mercredi 4 mars, un coin de voile sur les méandres de cette affaire. Selon donc Isidore Gnonlonfoun, c’est une opération qui a été faite dans les normes et qui, à l’entendre, a débouché sur un versement dans les caisses de l’Etat d’une importante somme d’argent. En effet, il reconnait dans ses explications qu’un citoyen au nom d’Acccrombessi avait souhaité acheter un domaine dans la Haie-Vive. « Quand nous avons fait les enquêtes, ce domaine relève d’un titre foncier de l’Etat. Donc, nous avons saisi l’Andf qui nous avait donné son feu vert. Les prix référentiels indiqués par la loi des finances de l’année 2017-2018, nous avons fait le calcul et les fonds qui sont issus de cette vente sont reversés intégralement. Près de 160 millions dans les caisses du trésor », a-t-il expliqué. Néanmoins, il poursuit et affirme que par la suite, les recherches ont prouvé que c’est un domaine, un titre foncier qui appartient à Tchanou Wabi. « Monsieur Accrombessi a racheté encore ce domaine auprès de Madame Tchanou Wabi », a-t-il poursuivi. A cet effet, le Maire intérimaire va plus loin et laisse entendre que c’est un dossier pour lequel, la brigade criminelle a fait des interpellations. Interpellations dans lesquelles, il avoue avoir donné en son temps tous les renseignements. « Les plaintes déposées ont été jugées sans objet », a conclu l’interviewé. Toutefois, Isidore Gnonlonfoun s’étonne du fait que ce dossier déjà vidé selon lui, soit à nouveau réveillé en ces périodes précises, où l’imminence des élections communales et municipales n’est plus à démonter.



Janvier GBEDO (Coll.)
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