Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Matinal N° 4239 du 2/12/2013

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

Violation du règlement n°-14/2005/Cm de l’Uemoa:Les transporteurs mettent en garde les ministres Natondé et Dossa
Publié le lundi 2 decembre 2013   |  Le Matinal


Le
© Autre presse par DR
Le ministre des Travaux Publics et des Transports, Ake Natondé.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Suite au communiqué radio-télévisé n°-5186/Mtpt/Memip/Dc/Sgm/Dgtt/Sa du 28 novembre 2013 signé conjointement par les ministres Aké Natondé, des transports, et Françoise Dossa, de l’Economie maritime, le président de l’Association des représentants des opérateurs économiques du Niger au Bénin, Rabiou Garba est monté au créneau pour réagir vivement. Il s’est prononcé à travers une motion rendue publique, ce samedi 30 novembre 2013 à la Bourse du travail à Cotonou, dans laquelle il met en garde les deux ministres de Yayi Boni contre la déviance de leur communiqué ci-dessus nommé.

Dans sa déclaration, il soutient que les ministres en question sont en train de fouler au pied les prescriptions de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) qui fixent clairement les normes relatives au poids gabarit et essieux en matière de transport dans la sous-région.

Selon ses déclarations, pour un ensemble routier 4x2 attelé à une semi-remorque trois essieux, la première limite de tolérance est de 52 tonnes et la deuxième de 57 tonnes, conformément au règlement de l’Uemoa.

A cet effet, il soutient que toute autre considération biaisée des normes requises en application dudit règlement est sans fondement. C’est pourquoi, par sa voix, les transporteurs demandent au gouvernement béninois de suivre l’exemple du Niger et du Burkina-Faso qui appliquent les textes de l’Uemoa sans pour autant mettre en avant le problème de la dégradation de leurs routes que de nombreux camions y compris béninois utilisent pour desservir le corridor Bénin-Niger-Burkina-Faso. Alors, Rabiou Garba invite les ministres Aké Natondé et Françoise Dossa à ne pas faire subir au Bénin les pénalités prévues par le règlement 14/2005/Cm/Uemoa en cas de surcharge.

« Aucun groupement professionnel, fut-il du domaine de transport, n’a le droit d’influencer sur une décision de l’autorité, encore moins manipuler les textes d’une institution sous-régionale… » a exliqué Rabiou Garba visiblement très remonté contre les deux ministres de Yayi Boni.

D’ailleurs, il annonce que les opérateurs économiques nigériens invitent les autorités béninoises, en général, et le Chef de l’Etat, en particulier, à prévenir le boycott du Port de Cotonou dans les jours à venir du fait de ce problème crée de toutes pièces par ces deux ministres.

Jules Yaovi Maoussi

Motion de l’Association des représentants des opérateurs économiques du Niger au Bénin (Aroenb)
Lue par le président Rabiou Garba

Attendu que la compétitivité du Port de Cotonou doit être la priorité des autorités à divers niveaux
Attendu que les dispositions de la convention de Kyoto révisée recommandent la facilitation des échanges commerciaux.

Attendu que le règlement N° 14/2005/CM/UEMOA précise clairement les normes relatives au poids gabarit et essieux y afférents.

Attendu que pour un ensemble routier 4x2 attelé à une semi-remorque trois essieux la première limite de tolérance est de 52 tonnes et la deuxième limite de 57 tonnes, conformément au règlement sus mentionné
Attendu que toute autre considération biaisée des normes requises en application du même règlement de l’UEMOA est sans fondement.

Attendu qu’aucun Groupement Professionnel fut-il du domaine de transport n’a le droit d’influencer sur une décision de l’autorité, encore moins manipuler les textes d’une institution sous régionale.

Attendu que le Niger et le Burkina en bons élèves appliquent déjà les textes en la matière sans pour autant mis en avant le problème de dégradation de leurs routes que de nombreux camions y compris Béninois utilisent pour desservir le corridor Benin-Niger-Burkina.
VU que des pénalités ont été prévues par le même règlement N°14/2005/CM/UEMOA en cas de surcharges.

Vu que le même règlement prévoit la perception des amendes en cas de surcharges et qu’au besoin les sommes y découlant pourraient servir aux réfections du réseau routier en général et plus singulièrement du corridor Cotonou - Malanville.

Vu le communiqué radio- télévision N° 5186/MTPT/MEMIP/OC/SGMIDGTT/SA en date du 28 Novembre 2013 signé conjointement par le Ministre des Transports et des Travaux Publics et le Ministre de l’Economie Maritime et des Infrastructures Portuaires qui est à la fois en contradiction avec les Circulaires des Pays voisins, et complètement en porte à faux, avec le Règlement N°14/2005/CM/UEMOA.

Vu que ledit communiqué n’a aucun fondement ni valeur juridique.
Vu que la crise économique internationale a impacté sur le transport.
Vu la nécessité à la fois du Transit et du Transport routier international.

En conséquence, la situation de turbulence que traverse de nos jours le secteur du transport routier au Bénin n’est pas de nature à arranger les choses bien au contraire.

C’est pourquoi, l’Association des Représentant des Opérateurs Economique du Niger au Benin en appelle aux autorités béninoises et singulièrement au Chef de l’Etat afin qu’il s’implique pour qu’une solution soit trouvée faute de quoi un débrayage serait observé et pourquoi pas le boycott du Port de Cotonou.

Vive le Transport Routier International
Vive le Bénin

 Commentaires