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La Nation N° 5875 du 29/11/2013

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Visite du president Obiang Nguema Mbasogo: Obiang Nguema Mbasogo appelle la jeunesse au réveil
Publié le lundi 2 decembre 2013   |  La Nation


Obiang
© Autre presse par DR
Obiang NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Equatoriale


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L’un des temps forts du séjour du président équato-guinéen au Bénin est sans doute les échanges directs qu’il a eus, vendredi 29 novembre dernier avec les jeunes au palais des Congrès de Cotonou. Obiang Nguéma Mbasogo sonne le réveil pour libérer l'Afrique.

Par Gnona AFANGBEDJI


«J’invite la jeunesse à se réveiller parce que l’Afrique est toujours dominée et subit beaucoup de manipulations des puissances qui ne veulent pas de la souveraineté acquise à l’indépendance». C’est un discours foncièrement panafricaniste que le président Obiang Nguema Mbasogo a tenu devant les jeunes et les forces productrices vendredi dernier au palais des Congrès de Cotonou. Pour lui, l’Afrique a déjà trop payé de l’égoïsme de ses dirigeants qui n’ont jamais su jouer la carte de la solidarité prônée par les pères fondateurs de l’ex-Organisation de l’Unité Africaine.

Or, affirme-t-il, la solidarité reste l’arme que les pays du continent peuvent utiliser pour faire face à l’arme de manipulation des occidentaux. «Nous devons prendre l’initiative d’unir l’Afrique. Il faut une Afrique unie, intégrée qui n’a pas de problèmes de culture, sans barrières linguistiques c’est comme cela que nous pouvons surmonter les difficultés», soutient-il. Obiang Nguema Mbasogo poursuit que si l’Afrique veut un changement profond, elle doit se départir des solutions clés en main venues de l’Occident. «L’Afrique d’hier n’est pas l’Afrique d’aujourd’hui.

Nous devons chercher à résoudre nos problèmes par nous-mêmes», insiste-t-il.
Le président équato-guinéen trouve par ailleurs que les richesses dont dispose l’Afrique, bien qu’elles soient un atout considérable, sont loin d’être une panacée. La réussite, conseille-t-il, réside dans le travail. «Si la Guinée équatoriale est aujourd’hui citée comme une référence, c’est par le travail.

Nous avons des richesses matérielles, économiques, humaines et intellectuelles mais nous sommes loin des programmes pour une transformation réaliste du continent africain», se désole-t-il. L’enjeu pour la Guinée équatoriale, confie-t-il, c’est de devenir un pays autosuffisant à l’horizon 2020. «Le problème des pays africains, c’est la dépendance de l’extérieur. Nous avons la capacité de transformer notre richesse. Le secret, c’est que nous devons former nos cadres pour la production.

Il vaut mieux avoir un pays cultivé qu’un pays riche. Avec la richesse, nous ne pouvons pas réussir notre développement mais grâce au professionnalisme de nos cadres», souligne Obiang Nguema Mbasogo. Pour lui, il est grand temps que la coopération sud-sud soit une réalité sur le continent. «Pour notre part, nous voulons aussi apporter notre contribution pour aider les pays frères africains. Le Bénin et la Guinée équatoriale vont travailler pour mutualiser leurs expertises», promet-il.

Un leadership payant !

Saluant la vision de son hôte, le président de la République, Boni Yayi reconnaît que son leadership permet aujourd’hui à la Guinée équatoriale de construire son émergence. «Il fait en sorte que les ressources de la Guinée équatoriale servent non seulement à son pays mais aussi à l’ensemble du continent», précise-t-il. Boni Yayi trouve que le combat de son homologue pour la renaissance africaine est la seule valeur capable de préserver l’avenir du continent.

«Si nous arrivons à régler la question de l’unité africaine, aucune nation ne peut construire son développement en dehors de l’Afrique.

Si nous parlons de l’Afrique, c’est de vous qu’il s’agit. Nous devons gérer au mieux nos ressources, nous devons nous mobiliser pour la cause commune de l’intérêt général», soutient-t-il. «Nous avons placé nos mandats sous le signe de la renaissance africaine, d’une nouvelle Afrique qui gagne, qui ouvre un partenariat décomplexé avec le reste du monde, un partenariat gagnant-gagnant qui tienne compte de notre présence et ouvre le chemin de la gouvernance concertée des affaires de la planète et non un partenariat qui nous ignore», conclut Boni Yayi.

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