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Crise politique au Bénin : pourquoi tant de haine contre Talon, Ajavon et Koupaki ?
Publié le mardi 3 decembre 2013   |  La Presse du Jour


Lancement
© aCotonou.com par DR
Lancement du livret bleu de Pascal Koupaki
Samedi 26 Octobre 2013, Palais des Congrès, Cotonou : L`ancien Premier Ministre Pascal Irénée Koupaki lance son livret bleu Photo : M. Pascal Irénée Koupaki


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Patrice Talon, Sébastien Ajavon et Pascal Irénée Koupaki ont tout fait pour l’émergence de Boni Yayi. Aujourd’hui, c’est ce dernier qui leur voue une haine certaine au point où l’on s’en demande les raisons.
Patrice Talon : Aujourd’hui, tout le monde reconnaît que Boni Yayi est sorti de nulle part pour se faire élire président de la République du Bénin. Mais le motif principal est que des gens avaient cru en sa capacité d’apporter un plus au pays. Patrice Talon fait partie de ceux-là. En réalité, quand on parle de l’avènement de Yayi au pouvoir, c’est d’abord et avant tout grâce à cet homme d’affaires béninois. Il a joué un rôle déterminant dans la victoire en 2006 de Boni Yayi, alors président de la Banque ouest africaine de développement (Boad). C’est Talon qui a rallié la plupart des hommes politiques à la cause du Changement en 2006. En 2011, Talon a navigué à contre courant de la volonté de la classe politique en décidant une fois encore de soutenir Boni Yayi. La conséquence, c’est qu’il a perdu beaucoup de ses anciens amis. En conclusion, on ne peut pas ne pas évoquer ce nom quand il s’agit de l’avènement du régime Yayi.
Sébastien Ajavon : En évoquant le nom de cet opérateur économique, on est obligé d’ajouter qu’il est le président du Patronat du Bénin. Ce que les Béninois retiennent de l’homme, c’est : 1-Sa forte contribution aux recettes de l’Etat. On parle de dizaines voire de centaines de milliards depuis 2006. Il est sans nul doute le premier contribuable dans son secteur. 2-Un grand promoteur d’emplois. Cette évaluation mérite d’être faite dans un environnement où le problème de l’emploi fait partie des priorités du gouvernement. Emplois à travers Cajaf-Comon, emplois par le biais du Cifas, emplois aussi à travers l’Université qu’il vient de lancer…Il n’y a pas trois opérateurs économiques béninois qui peuvent se targuer d’avoir réalisé un tel exploit.
Pascal Irénée Koupaki : Il n’est ni homme politique, ni opérateur économique ; mais plutôt un fin technocrate qui a véritablement fait ses preuves au plan international, mais aussi dans son pays le Bénin. Ce que Pascal Irénée Koupaki incarne aujourd’hui aux yeux des Béninois, c’est, entre autres, l’humilité, la fidélité. La preuve, il a servi Yayi avec loyauté, fidélité, comme on n’en voit pas souvent en politique. Cela lui a valu à n’en point douter des inimités. C’est le type d’homme qui, une fois qu’il dit oui, n’évolue que dans cette logique. Cela explique d’ailleurs tout le temps qu’il a passé aux côtés de Yayi. C’est aussi le type d’homme qui croit que le miracle japonais est possible au Bénin. La preuve, tout récemment, même n’étant plus membre du gouvernement, on a vu Koupaki reçu en audience par le Chef de l’Etat. C’est après qu’on a compris qu’il était certainement allé présenter à ce dernier le contenu de son livret bleu avant de le rendre public le samedi 26 octobre 2013 au palais des congrès à Cotonou.
Qu’est-ce qui peut donc entraîner une haine du Chef de l’Etat à l’encontre de ces trois hommes au point où, à des séances aussi importantes que celle du lundi 25 novembre 2013 au Palais de la République, le président de la République ne cesse d’évoquer en mal leurs noms?


Grégoire Amangbégnon

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