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Non organisation des élections communales et locales avant la fin de l’année 2013: Victor Tokpanou appelle tous les élus locaux, à démissionner après le 31 décembre
Publié le mardi 3 decembre 2013   |  L`événement Précis


l’ex-ministre
© Autre presse par DR
l’ex-ministre de la justice, Victor Topanou


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Si les élections communales et locales ne se tiennent pas avant la fin de cette année, l’ex ministre de la justice, Victor Tokpanou, pense que tous les élus locaux du Bénin, n’ont mieux à faire que de déposer leur tablier, et ceci après le 30 décembre 2013. Invité ce dimanche de l’émission «Zone Franche » de Canal 3, il a longuement fustigé la prorogation de leur mandat, telle que décidée par l’Assemblée nationale, à travers le vote d’une loi afférente. Pour lui, cela va en totale contradiction avec les textes en vigueur au Bénin et même avec les principes fondamentaux qui fondent la décentralisation dans tous les pays du monde. Victor Tokpanou, dans le même ordre d’idées, affirme qu’il est temps que le gouvernement de Yayi dise au peuple béninois ce qu’il veut réellement faire de ces élections locales et communales qui traînent tant. Au sujet de la Lépi, il ne cache pas non plus sa désolation et accuse d’emblée l’exécutif qu’il appelle ici à assumer pleinement ses responsabilités. «Nous devons amener le gouvernement à fixer les dates des élections locales », a-t-il martelé.

Ancien ministre de Boni Yayi, Victor Tokpanou a aujourd’hui changé de camp et n’hésite plus à le critiquer. Il a même publié un ouvrage qui porte le titre, « Boni Yayi ou le grand malentendu». Abordant la question hier, l’invité a rappelé que si en 2006 il avait soutenu le candidat Yayi d’alors et a travaillé à ses côtés au début de son premier mandat, c’est parce qu’il défendait des idéaux qui répondaient à ses aspirations, en matière de bonne gouvernance, de lutte contre la corruption et autres. Et s’il a pris ses distances aujourd’hui vis-à-vis de l’homme, cela s’explique, à l’en croire, par le piétinement de ces valeurs. Président du Front uni pour la république (Fur), un parti politique qu’il créera entre temps, Victor Tokpanou annonce en tout cas une certaine rupture dans la gestion des affaires du pays et souhaite qu’il y ait un vrai débat à l’occasion. « Nous devons nous regarder en face et nous dire un certain nombre de vérités. Le pays va de plus en plus mal », a-t-il avoué.


Christian TCHANOU

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