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Adjinakou N° 2346 du 2/12/2013

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Amélioration de l’environnement des affaires au Bénin : le patronat fait recours aux députés
Publié le mardi 3 decembre 2013   |  Adjinakou




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Dans la journée du lundi 2 décembre 2013, les membres du Conseil national du patronat du Bénin (Cnp-Bénin) ont eu une séance de travail avec les honorables députés, en vue de l'amélioration du climat des affaires au Bénin. Que peuvent les députés et quelles sont leurs marges de manœuvre ?
On savait depuis peu que le climat des affaires au Bénin est affaibli par plusieurs maux qui sont devenus récurrents dans le secteur. En premier, l'absence d'une institution consulaire, la Chambre du commerce et d'industrie du Bénin (Ccib), depuis environ deux ans alors que le besoin se fait continuellement sentir. Le Cnp-Bénin, dirigé par Sébastien Ajavon peine à retrouver ses véritables marques pour causes de différents entre lui et le chef de l'Etat. Lors du forum sur le partenariat public-privé organisé en 2012, les deux hommes, après une traversée tumultueuse, ont cru pouvoir revenir en de bons sentiments, mais hélas.

Les résolutions issues de ce forum sur le partenariat entre le public et le privé, n'ont jamais été reconnu jusqu'à ce jour, même si quelques pas ont été franchis. Aujourd'hui, Sébastien Ajavon, s'en remet aux honorables députés qu'il veut son porte-parole auprès des institutions compétentes en vue de la résolution de cette situation au Bénin. Entre autres points qui enveniment l'environnement des affaires au Bénin, les membres du Cnp-Bénin ont dénoncé les violations flagrantes et répétées du droit à la propriété par des réquisitions tous azimuts ou des nationalisations déguisées, les violations répétées des clauses des contrats entre l'Etat et le secteur privé. Le non respect des engagements même ceux pris unilatéralement par le gouvernement ont été question notamment la convention Sodeco, la question de l'égrenage à façon pour les sociétés d'égrenage régulièrement agrées et existant depuis 18 ans sur le territoire national, les protocoles d'accord qui ont été mis en place aussi avec l'Etat et qui ont été unilatéralement rompus, le constat de la préférence des investisseurs étrangers au détriment des entreprises nationales pour toutes les opportunités d'affaires au Bénin. L'instrumentalisation du service des Impôts par les redressements fantaisistes et subjectifs fait qu'actuellement, il y a lieu de constater que les remboursements des crédits d'impôts ne se font plus régulièrement et il y a un refus d'émettre les certificats de détaxe au bénéfice des entreprises. Le manque de transparence dans l'attribution des marchés publics où le développement des procédures de marchés de gré à gré a pris le pas sur les procédures habituelles de marchés publics. Le refus de payement des créances aux entreprises de l'Etat suite aux constats que les dettes intérieures ont été fortement et quasiment minorées et les entreprises continuent de souffrir du non paiement de ces fonds qui obèrent leur trésorerie. La signature de l'Etat est dégradée. Au jour d'aujourd'hui, les entreprises qui pour beaucoup fonctionnent avec l'Etat ont du mal à encaisser les chèques du Trésor public que les banques ne prennent plus à l'encaissement immédiat.
Dépassé par les agissements du gouvernement, le patronat sollicite la médiation du parlement. Attendons de voir ce que feront les députés.


Marc Gbaguidi

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