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Classement mondial de la liberté de presse: Le Bénin chute à la 113è place

Publié le mercredi 22 avril 2020  |  Matin libre
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© Autre presse par dr
Les journaux de la presse béninoise
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Deux reculs importants en matière de liberté de presse notifiés par Reporter sans frontière en Afrique sont le Bénin et les Comores. Si les Comores s’arrachent pourtant la 75ème place du Classement mondial de la liberté de presse, le Bénin chute malheureusement à la 113ème place…

Le classement mondial de la liberté de presse n’est pas favorable au Bénin. Considéré comme le pays où se multiplient les atteintes à la liberté de presse, le Bénin est classé 113è. Selon plusieurs observateurs, ce classement ne surprend guère étant donné que plusieurs journalistes ont été interpellés puis détenus. A titre illustratif, le journaliste Ignace Sossou est toujours en prison. Publié chaque année depuis 2002 à l’initiative de RSF, le Classement mondial de la liberté de la presse permet d’établir la situation relative de 180 pays et territoires en matière de liberté d’information. La méthodologie du Classement s’appuie sur leurs performances en matière de pluralisme, d’indépendance des médias, d’environnement et d’autocensure, de cadre légal, de transparence et de qualité des infrastructures soutenant la production de l’information, selon le communiqué de Rsf. “Il existe une corrélation évidente entre la répression de la liberté de la presse à l’occasion de l’épidémie de coronavirus et la place des pays au Classement mondial. La Chine (177e) et l’Iran (173e, – 3), foyers de l’épidémie, ont mis en place des dispositifs de censure massifs. En Irak (162e, – 6), l’agence de presse Reuters a vu sa licence suspendue pour trois mois, quelques heures après avoir publié une dépêche remettant en cause les chiffres officiels des cas de coronavirus. Même en Europe, en Hongrie (89e, – 2), le Premier ministre Viktor Orbán a fait voter une loi dite “coronavirus” qui prévoit des peines allant jusqu’à cinq ans de prison pour la diffusion de fausses informations, un moyen de coercition totalement démesuré…En 2020, la Norvège maintient pour la quatrième année consécutive sa place de premier tandis que la Finlande conserve sa deuxième position. Le Danemark (3e, + 2) est classé au troisième rang, en raison d’une baisse de la Suède (4e, – 1) et des Pays-Bas (5e, – 1), confrontés à une recrudescence de cas de cyberharcèlement”, renseigne l’édition 2020 du classement. Par ailleurs, La Corée du Nord (180e, – 1) ravit la toute dernière place au Turkménistan, tandis que l’Érythrée (178e) reste le pire représentant du continent africain. “La Malaisie (101e) et les Maldives (79e), après une alternance politique, affichent les deux plus belles progressions du Classement 2020 en gagnant respectivement 22 et 19 places. Ils sont suivis par le Soudan (159e), qui gagne 16 places depuis la chute d’Omar el-Béchir. Du côté des plus fortes baisses de cette édition 2020, Haïti, où des journalistes se retrouvent pris pour cible lors des violentes manifestations qui secouent le pays depuis deux ans, chute de 21 places et se situe désormais en 83e position. Les deux autres reculs les plus importants se situent en Afrique : aux Comores (75e, – 19) et au Bénin (113e, – 17), deux pays où se multiplient les atteintes à la liberté de la presse” lit-on également.

L’Europe favorable à la liberté de presse

“L’Europe reste le continent le plus favorable à la liberté de la presse, en dépit des politiques répressives de certains pays de l’Union européenne et des Balkans, devant la zone Amériques (Nord et Sud), en deuxième position, même si les poids lourds régionaux, États-Unis et Brésil, deviennent de véritables anti-modèles. L’Afrique, qui arrive troisième, enregistre également des reculs importants, dus notamment à une recrudescence des détentions arbitraires de longue durée et des attaques en ligne. C’est la zone Asie-Pacifique qui affiche cette année la plus forte dégradation de son score régional (+ 1,7 %). L’Australie (26e, – 5), jadis modèle régional, se caractérise désormais par ses menaces contre le secret des sources et le journalisme d’investigation. Deux pays ont également contribué à faire baisser la note globale de ce continent : Singapour (158e), avec sa loi orwellienne sur les fausses informations, a perdu 7 places et a basculé dans la zone noire du classement, de même que Hong Kong (80e), qui a également perdu 7 places en raison de son traitement des journalistes lors des manifestations pro-démocratiques.

Sans surprise, la zone Europe de l’Est/Asie centrale conserve, année après année, son avant-dernière place, tandis que la région Moyen-Orient et Afrique du Nord reste celle où il est le plus dangereux pour les journalistes d’exercer leur profession. La récente incarcération du correspondant de RSF en Algérie (146e, – 5) a montré comment les autorités de certains pays profitaient de l’épidémie de Covid-19 pour régler leurs comptes avec le journalisme indépendant” révèle Reporters sans frontières.

A.B
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