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Nouveau mandat d’arrêt international contre Komi Koutché : interpol affirme sa neutralité et rassure

Publié le vendredi 24 avril 2020  |  Matin libre
Komi
© aCotonou.com par DR
Komi Koutché, 2e secrétaire exécutif national adjoint du parti Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), ancien ministre d’État chargé de l’Economie, des finances et des programmes de dénationalisation, sous le régime Yayi
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“Cher Me, nous avons reçu votre courrier et vous rassurons qu’aucune demande de la part de notre bureau central à Cotonou contre votre client ne sera exécutée sans une étude juridique et sans avertir votre client pour obtenir de lui des éléments de contradiction. Nous suivrons la situation de près et aviserons en cas de nécessité”. Cette réponse adressée par Interpol ce lundi 20 avril 2020 aux conseils de Komi KOUTCHE qui l’ont saisi sur le nouveau mandat international annoncé contre leur client, atteste encore une fois de la neutralité et de la réticence de l’organisme international dans l’exécution des demandes des autorités béninoises particulièrement dans la procédure en cours contre l’opposant au régime de Cotonou.

Me Grégory Thuan, un ancien référendaire à la cour européenne des droits de l’homme et président de la commission « Droits de l’homme » de l’union des avocats européens qui assure désormais la coordination de la défense internationale de l’opposant béninois, a reçu le courrier réponse de Interpol au nom de ses pairs et confrères qui viennent pour une énième fois d’être rassurés par l’organisme de la protection des droits de leur client.

Rappelons qu’après l’échec essuyé au procès de Madrid soldé par le refus de la justice espagnole d’extrader Komi KOUTCHE, celui –ci a plusieurs fois fait objet de tentatives d’arrestations extrajudiciaires auxquelles les bureaux nationaux des pays où il était en déplacement se sont régulièrement opposés. Il a été condamné le samedi 05 avril 2020 par la CRIET à l’issue d’un procès qui a duré 24 heures en son absence du fait des restrictions dues à la gestion de la crise sanitaire du Covid-19. Ses avocats ont trouvé cette condamnation « arbitraire » et ont fait appel de la décision, sans disent-ils, « rien attendre d’extraordinaire ».
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