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Le Matinal N° 4240 du 3/12/2013

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S’y frotte, s’y pique : Gbèdan, le danger de Sèmè-Kpodji !
Publié le mardi 3 decembre 2013   |  Le Matinal




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En début du mois de novembre dernier, ils sont un certain nombre de maires d’obédience Fcbe (Forces cauris pour un Bénin émergent) à se rassembler dans la Commune de Sème-Kpodji pour une soi-disant conférence de presse sur le processus de la correction de la Lépi. A leur tête, un certain Mathias Gbèdan, maire de Sèmè-Kpodji et Dominique Sambiénou lui, venu de son Cobly natal pour défendre Yayi Boni et ses affidés qui visiblement sont les personnes retardant la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi).


Ce sont elles qui ont privé le Cos/Lépi de moyens financiers. Mais, pour les conférenciers d’un soir, réunis au sein d’un panier à crabes dénommé Collectif des Maires Fcbe, c’est plutôt dans l’œil des membres du Cos/Lépi qu’il faut aller chercher les causes du grand retard qu’accuse le processus de correction de la Lépi. Et fait gravissime : Mathias Gbèdan, cette vastité de maire est allé jusqu’à faire une déclaration grave, voire très grave. Gbèdan ne s’est pas privé de dire que :

« Le Cos/Lépi porte en lui les germes de la division du Bénin ». Propos totalement très peu responsable venant de la bouche d’une autorité qui détient une parcelle de pouvoir public est condamnable et l’intéressé mérite d’être traité tel quel.
Comment un maire peut-il ainsi tenir des propos dont le contenu est plutôt porteur de danger pour la République ? Gbèdan avait-il besoin de tenir de tels propos avant de plaire à son sauveur Yayi Boni ? Avait-il besoin de tenir des propos aussi menaçants pour la paix sociale et politique ?

Tous, nous savons dans quel climat délétère se trouve actuellement l’arène politique et sociale du Bénin et, c’est le moment qu’a choisi l’immense maire de Sèmè-Kpodji pour mettre de l’huile sur le feu ! Mais, à y voir de près, on comprend que Gbèdan soit pris d’urticaire au point de se laisser aller… Non seulement, son mercenariat politique (transfuge du Prd au Fcbe) lui a permis de se maintenir à son poste en 2008, mais aujourd’hui Yayi Boni lui a permis d’être encore au poste après que son mandat a pris fin depuis le mois de juin dernier à l’instar de ses autres collègues maires.

Alors, l’homme qui se plait à toujours être lui seul dans la joie, ne lésine pas sur les moyens, fussent-ils dangereux, pour se faire rappeler à l’idée de son dieu de Yayi pour qu’il n’oublie de jeter sur lui un regard condescendant lors du positionnement sur la liste Fcbe à l’occasion des Communales qui se trouvent aujourd’hui enrhumées par la mise à temps de moyens financiers à la disposition du Cos/Lépi.

D’ailleurs, les membres de cette institution chargée de corriger la Lépi ne se sont pas occupés des saltimbanques d’un soir à l’Hôtel du 15 janvier. Sacca Lafia et ses collègues ont évité le piège de se faire distraire par les « vuvuzéla » de la Refondation qui, au lieu d’aller s’occuper de la résolution des nombreux problèmes de leurs administrés, se préoccupent de tenir des propos incendiaires totalement à l’antipode de la cohésion nationale et de la paix, seuls gages de développement.

Pour l’avenir, Mathias Gbèdan ne ferait-il pas mieux de se pencher sur les nombreux tas de sable qui jonchent l’axe Cotonou-Porto-Novo notamment sur son territoire de compétence, que de « vuvuzéler » à l’emporte pièce ? Ne ferait-il pas mieux d’œuvrer à faire enlever les herbes aux alentours du pont de péage d’Ekpè que de danser tout seul dans la joie ou de faire de la « joie-joie » ? Gbèdan n’apporterait-il pas un mieux-être sécuritaire aux usagers de l’autoroute qui passe dans sa Commune vers Porto-Novo en plaidant auprès de la Sbee pour que la voie soit mieux éclairée par les lampadaires qui y sont devenus des objets de musée ?

« Mathy joie-joie » gagnerait beaucoup à porter à bras-le corps la tuerie expéditive perpétrée dans le village de Goho dans sa Commune, victime d’une barbarie militaire à l’occasion de la traque aux commerçants de produits pétroliers de la contrebande. Qu’il prenne l’exemple sur le député Zéphirin Kindjanhoundé de Zogbodomè qui est allé jusqu’à voir le Chef de l’Etat pour plaider pour qu’on cesse de massacrer ses mandants qui s’adonnent au commerce de l’essence de la contrebande. Résultat : Yayi Boni a ordonné depuis l’arrêt des tueries sauvages.

Qu’en dit donc « Mathy joie-joie » pour porter son assistance aux victimes de Goho pour que leur appel, à la réparation des dommages, tombe à l’oreille du Chef de l’Etat ? Non, apparemment ça là ne l’intéresse pas. Encore moins la voie menant à la mairie complètement dégradée. C’est comment mettre le grain de sable dans le gari de Yayi qui le préoccupe. Pendant ce temps, les populations de Sèmè-Kpodji attendent la fin de la correction de la Lépi pour choisir leur nouveau Maire.


« Mathy joie-joie » est-il encore candidat ? Lorsqu’il plaira à Yayi de libérer complètement les ressources financières attendues au Cos/Lépi, les habitants de Sèmè-Kpodji sauront tirer le bon grain de l’ivraie. Pour nous autres spectateurs joyeux, à demain, par la grâce de Dieu.

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